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  • Le Monde: à droite toute!

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    Le Monde tente le politiquement incorrect. Comme Bilan qui publie les commentaires "à droite toute" de l'institut Constant de Rebecke, le grand quotidien français publie depuis quelque temps dans ses pages Economie & Finances des articles à rebrousse-poil. Aujourd'hui donc Martin Hutschinson de l'agence breakingnews signe un "Plaidoyer en faveur des paradis fiscaux".

     

    Où on lit notamment ceci:

    "Même des démocraties peuvent devenir tellement étouffantes pour les minorités riches et méprisées qu'un compte bancaire offshore devient nécessaire. La polémique à la fin des années 1990, sur les 50'000 comptes suisses en déshérence a ignoré le rôle des banques suisses dans l'apport d'une sécurité financière aux juifs et autres opprimés par le régime nazi, suffisamment chanceux pour y échapper. En 1934, le principe du secret bancaire a été une réponse à la pression des nazis pour obtenir les noms des détenteurs de comptes. maintenant que l'Allemagne inflige des amendes aux possesseurs de comptes au Liechtenstein, on peut difficilement expliquer qu'une telle loi était inutile."

     

    Conclusion: Merkel est un Hitler en jupon. Sans commentaire, n'est-ce pas! Finalement Le Monde ne fait que reprendre l'argumentation du patron des banquiers privés suisses, qui a cru bon de comparer la pratique des flics fiscaux allemands à celle de la Gestapo.

     

    On attend avec impatience que le phare du journalisme hexagonal (et Bilan) ouvre ses colonnes à une agence de presse proche d'"a gauche toute". Ainsi la France se sera-t-elle convertie à l'idéologie en vogue outre-atlantique selon laquelle tous les points de vue se valent et l'objectivité résulte de l'opposition des contraires.

  • Péage ou impôt pour l'air pur?

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    Faire courir son chien dans les paturages, admirer les colzas et les cerisiers en fleurs, rêver face à la houle des orges vert pomme et des blés d'or, humer les labours d'automne et les épandages de compost frais et de fumier bien mûr sera désormais soumis à un péage. Telle est la décision du Conseil fédéral hier. La mesure viendra compenser l'ouverture des marchés agricoles avec l'Europe annoncée pour janvier 2009.

     

    Taxer la promenade en campagne, quelle drôle d'idée! Pas plus folle que celle d'installer un péage en ville. Imagine-t-on la Suisse, l'Europe découpée en territoires à multiple péages? D'autant que pour l'usage de la ville comme celui de la campagne, on paie déjà et largement.

     

    En ville les parkings et les macaron (réservés de surcroît aux habitants) sont une forme de péage, l'impôt auto et la taxe sur les carburants, demain la taxe CO2 sont des impôts justifiés. En campagne, les paiements versés aux agriculteurs pour diverses prestations paysagère et environnementale, y compris la jachère, coûte quatre milliards par an à la caisse fédérale. A-t-on besoin d'ajouter un péage ségrégationniste?

     

    Rajouter un péage urbain manifeste l'incapacité des autorités à juguler intelligemment les flux de la circulation. Cette politique fait porter au seuls automobilistes, qui contribuent par leur travail à la prospérité de la ville, une charge qui incombent en fait à toute la population.

     

    L'air pur, la tranquillité, le silence ont une valeur. Les habitants des ville, les Genevois en particulier, doivent en payer le prix. A eux aussi de participer par leurs impôts à la construction de parkings attractifs autour des villes et dans des gares de transbordement installés là où les routes principales croisent les lignes de chemin de fer. Il n'y a en effet pas de raison que les villes et bourgades où sont aujourd'hui les gares doivent supporter la pollution des pendulaires. Il faut donc construire des gares à pendulaires en dehors des zones urbaines.

     

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  • L'UDC et la DDC

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    Hier l'UDC tirait une nouvelle fois à boulets rouges contre l'aide au développement suisse. Une croisade non dénuée d'intérêt politiques évidemment, mais que les autres partis auraient tort de rejeter d'un revers de la main.

     

    Un bilan social, économique et politique de l'aide au développement s'impose à l'heure de la mondialisation, où des pays comme le Brésil reviennent dans le club des nations créditrices nettes.

     

    Moins de fonctionnaires de la DDC sur le terrain et plus de subventions aux œuvres d'entraide privées, ce n'est pas forcément une mauvaise idée.

     

    Plus de déductions fiscales pour ceux qui donnent à des organismes privés est acceptable dès lors que l'Etat dresse régulièrement la liste des institutions éligibles et que ces institutions se soumettent à des contrôles externes indépendants et publics.

     

    Mais l'aide au développement made in UDC serait plus crédible si le parti de l'extrême-droite, qui garde de ses origines une large audience dans les milieux agricoles, proposait d'ouvrir complètement le marché suisse aux produits alimentaires des pays du sud.

     

    Les 1,3 milliards que la Confédération consacre par année à l'aide au développement ne représente qu'un sixième des montants que les Suisses dépensent en impôts et en prix élevés à l'agriculture suisse. Le crédit pourrait donc être sans peine augmenté à au moins 0,7% du PNB.

     

    Chiche, Messieurs de l'UDC!