Magic Paper (21/02/2008)
La blogosphère est comme l'univers. Percée de trous de ver inconnus. Autant de raccourcis spatio-temporels par où se faufilent et ressurgissent des billets enfouis et oubliés. Hier donc je reçois ce courriel d'Elisabeth Jobin.
Je suis en train d'envoyer un email à notre éditrice du Bulletin annuel d'IAPMA (International Association PaperMade Artists ), Gail Stiffe, qui réside en Australie.
Le thème de ce numéro est Magic Paper.
J'envoie aujourd'hui 350 pétards, par envoi postal, semblables à ceux des pâtes de coings de l'Escalade, à joindre à chaque bulletin. Sur ceux que j'envoie, j'ai peins sur chacun des Traces différentes. Je vous en envoie un exemple en fichier-joint.
Notre éditrice nous demande souvent des papiers d'artistes à joindre au Bulletin pour agrémenter la présentation.
Le Cabinet des Estampes Genève, du Musée d'Art et d'Histoire est abonné au bulletin, depuis 2003, date du GENEVA'S IAPMA CONGRESS dont je fus nommée responsable en 1998 au congrès d'Adélaïde en Australie. Lors de ce congrès, 135 artistes sont venus du monde entier et j'ai organisé la GENEVA'S PAPER ROAD 2003, exposition de 150 oeuvres de 100 artistes, dont 30 suisses, en 12 lieux, pendant l'été.
J'ai gardé la photo de votre blog du 13 décembre. Pourrais-je la mettre dans mon envoi? Elle serait au format 300dpi, de 9.16 cm de largeur, c'est le format maximum demandé. Est-ce vous l'auteur de la photo?
Me voilà donc propulsé dans la stratosphère des Magic Paper. Serai-je mis en orbite? A suivre
13:29 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Cher Jean-François,
Ce petit mot, juste pour vous dire que, sur le site du journal "Libération" la plupart des messages sont anonymes et le journal n'en fait pas un "caca nerveux". D'ailleurs vous aurez certainement que depuis que les messages anonymes ne sont pas systématiquement effacés, les blogs sont beaucoup plus vivants et intéressants.
Bonne soirée
Écrit par : Alain | 21/02/2008
Cher Alain (que je connais peut-être),
Les acteurs autrefois jouaient masqués. Cet artifice théâtral répondait à plusieurs buts: l'ambition premièrement de parler au nom d'un principe, d'un caractère, de la vox populi (ce qu'aujourd'hui on nomme société civile). Le souci bien légitime secondement de se préserver de la vindicte du peuple, de quelques puissants, du pouvoir.
Aujourd'hui comme hier, le masque garde sa raison d'être, même si le théâtre l'a abandonné. Les acteurs ne craignent heureusement plus le pilori.
Ecrire un billet ou un commentaire dans un blog, c'est un peu monter sur scène, s'exposer. Et ce n'est pas le moindre des paradoxe de notre société, qui prône la liberté d'expression, que de constater qu'en fait l'autocensure règne en maître, la peur de représailles directes ou sournoises sur le plan professionnel notamment répand l'omerta. Pour vivre heureux, vivons caché!
je ne peux me résoudre à une société de taiseux. Le débat démocratique ne saurait accepter l'anonymat autrement que comme une exception et non comme une règle. C'est un des principes essentiels du journalisme, qui fonde d'ailleurs la crédibilité des médias, que de citer des sources dignes de foi. Rien de tel dans les messages postés par des anonymes.
C'est la raison pour laquelle, je fais de temps en temps le ménage, comme de temps en temps, la police installe un radar ou procède à des contrôles d'identité. Le mal est consubtantiel à ce monde. Nous ne pouvons espérer que le contenir. merci à l'avenir de laisser au moins une adresse e-mail valide lorsque vous posterez un message.
Bonne journée
JFM
Écrit par : Jean-François Mabut | 22/02/2008