Impossible de tout lire. Heureusement. Heureusement aussi le web offre de formidables moyens de rattrapage. François Brutsch fait partie de ces internautes qui signalent les bons articles qu'ils lisent sur le net. Il utilise à cette fin Google Reader. Hier, il signalait un dossier publié le 17 mars par The Economist. Le magazine repart en guerre contre l'Etat, le Leviathan moderne, un monstre marin qui ne cesse de croître. Le site Contrepoint en a traduit une partie. On y lit la vulgate libérale classique.
Pour faire maigrir l'Etat, il faut déléguer davantage de tâches aux associations et au secteur privé - le magazine cite l'action d'une ministre chinoise... - et "attaquer les avantages qui affluent vers les classes moyennes et les personnes âgées..." Simple non?
"Small is beautiful", "Le bonheur est dans le pré", "La souveraineté alimentaire, version XXIe siècle du plan Wahlen", "Sam suffit et Cie", "La commune berceau de la démocratie directe"... On peut allonger la liste des slogans et des idées qui chantent le bien-être par la proximité. La réalité est tout autre pour bien des gens. Tel ce journaliste de la Tribune qui, dans
A l'heure où un simple concombre ou quelques graines germées peuvent vous emporter en enfer ou au paradis, la question du virus qui infecte la Constituante genevoise peut paraître bien anecdotique.