"Les communes s'opposent à la fusion des polices", informe mon journal préféré ce matin. Franchement, vous vous attendiez à un avis contraire?
Qu'importe le "sentiment d'insécurité" des habitants, qu'importe si la rationalité dans un si petit canton, ouvert aux quatre vents, impose une coordination accrue, pour ne pas dire militaire, des forces de sécurité, nos quarante-cinq maires, adjoints et conseillers - plus de mille élus au total - défendent d'une seule voix leur pré carré.
La vraie question, c'est comment assurer le contrôle démocratique d'une police unifiée.