Quinze jours sans blogs, c'est une respiration salutaire. S'extraire un peu des tsunamis de l'info, c'est nécessaire. Il faut dire que nous sortons de ce premier semestre K.O. debout.
Des printemps arabes, à Fukushima en passant par la Libye, DSK et l'endettement cataclysmique des Etats et des particuliers - et je ne vous parle pas des humains qui pullulent, la bombe démographique est autrement plus inquiétante que le réchauffement climatique - l'être humain normal que je suis ne savais plus trop à quel saint se vouer. D'autant que des saints, il n'y en a plus trop, gommés qu'ils sont du calendrier, lequel n'en conserve que les prénoms égrenés à l'heure du bulletin météo.
Il n'y a plus non plus trop d'humains vertueux, de ceux qu'on peut citer en exemple, en modèle. Sans doute vivent-ils bien cacher, oubliés par les médias condamnés pour survivre à faire du chiffre. Bien sûr, il y a les vedettes, les Federer - qui, n'étant plus numéro 1, redevient un homme normal. Il y a aussi le père Bill Gates qui distribue ses millions pour de bonnes causes, mais justement c'est une exception. Et ses millions, c'est comment qu'il les a gagnés? Miracle du mariage de l'invention, de l'entrepreneuriat et du capitalisme.
Il n'y a plus, dans les publicités, dont on nous gave, que des individus smart, âpres au gain et souriants, soucieux de défendre leurs intérêts, de toucher leur cagnotte ou le jackpot, tenant à leurs droits comme la buse tient sa proie et tout entier centrer sur les apparences - un business juteux- , à qui des cohortes d' experts, de coaches et autres tuteurs serinent à toute heure du jour et de la nuit les bons comportements qui conviennent, tandis que dans le mode associatif, les résistants réseautent et les nouveaux catéchistes instillent la religion de la frugalité solidaire. Monde étrange un brin skyzo, non?
Mais je ne veux pas rester sur ce bémol, la symphonie du monde est autrement plus diverse, foisonnante, étonnante d'inventions, de générosités et de beautés. Il suffit de s'étaler dans de hautes herbes un après-midi d'été pour s'étonner voire s'inquiéter du bourdement de la fourmilière humaine.
Commentaires
"et je ne vous parle pas des humains qui pullulent, la bombe démographique est autrement plus inquiétante que le réchauffement climatique"
Ouf, 15 jours sans avoir à lire ce genre d'âneries, voilà une bonne nouvelle!
T'inquiète pas, tu auras bientôt tout le temps pour te reposer !
Mais je ne veux pas rester sur ce bémol, la symphonie du monde est autrement plus diverse, foisonnante, étonnante d'inventions, de générosités et de beautés. Il suffit de s'étaler dans de hautes herbes un après-midi d'été pour s'étonner voire s'inquiéter du bourdement de la fourmilière humaine.
Mais c'est qu'il nous la joue philosophe notre Mabut, C'est beau comme du Michel Dénériaz !!! Bravo !
Ah non! déjà de retour??
lorsque vous choisissez fini, s'il vous plaît dites-moi votre choix par courrier.