Le voisin vaudois, Pascal Broulis, a réussi à réduire, en sept ans, la dette vaudoise de 7 milliards à presque rien, à réaliser le projet de réévaluation des fonctions des fonctionnaires (le même projet Score qui traîne à Genève depuis que David Hiler l'a lancé il y a sept ans avec le même consultant...) à sauver la Banque cantonale (sans cadeaux fiscaux contrairement à Genève), à refinancer la Caisse de retraite des fonctionnaires, à faire adopter, avec son collègue PYM, RIE III (et à l'appliquer dès le 1er janvier 2019) et, grosse cerise sur le gâteau, à partager avec les communes vaudoises la moité de la facture sociale, qui ne cesse d'augmenter dans nos cantons en raison du vieillissement de la population et du décrochage de trop de jeunes et d'adultes du train économique qui ne cesse d'accélérer.
A cette aune, les défis pour le futur président Pierre Maudet, le nouveau gouvernement et le nouveau parlement sortis des urnes le 15 avril et le 6 mai sont considérables.