Je n'ai suivi, comme beaucoup sans doute, que par la bande la dénonciation par Fernand Melgar du deal de rue à Lausanne. Lausanne la rupestre, comme avait dit avec toute la morgue qu'un Genevois peut avoir du haut de son jet d'eau un magistrat Vert de notre bonne petite ville, "où le deal de rue est aussi déployé qu'ailleurs", a dit un Municipal de la cité vaudoise pour dire que chez lui tout allait bien.
J'ai suivi aussi d'une oreille le dernier Infrarouge d'Esther Mamarbachi consacré à ce sujet justement, où chaque responsable s'est empressé de déclarer que le deal était sous contrôle. Et que les consommateurs étaient au fond libres de consommer et qu'il n'était pas question de remplir Champ-Dollon avec la fine fleur de la société qui sniffe à l'occasion quelques lignes de coke - ça fait tellement du bien, paraît-il.