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Démocratie - Page 242

  • Aaa tchoum.... A votre santé!

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    ruey maillard.jpgNos conseillers d'Etat n'ont pas beaucoup de vergogne. Quel défilé de geignards, de mécontents, de gueulards même - hier soir, en son 19:30, le roi Darius délocalisé au CHUV s'est fait doubler par deux rogneux vaudois Pierre-Yves Maillard et Claude Ruey. Pitoyable! Et de se chamailler sur des pour-cent de  hausse ici et là et d'accuser les bouc-émissaires commodes: les caisses maladie et leurs réserves légales.

    L'émotion est à son comble, même mon blogueur préféré se prend ce matin les pieds dans le clavier en demandant le dépôt d'une plainte contre x.

    Oh, elles ne sont pas blanches les caisses maladie! Ce sont des entreprises comme les autres qui défendent leurs intérêts, dans une situation où la loi fédérale sur l'assurance de base ne leur permet pas, en principe, de dégager des profits.

    La concurrence se joue donc plutôt en creux. Il s'agit pour les unes comme pour les autres de couvrir les frais. Or ceux-ci continuent d'augmenter fortement - entendre hier Couchepin se satisfaire d'une hausse moyenne de 4% par an durant son règne est surréaliste -  car, ces coûts, ils n'augmentent pas de la même façon selon l'âge que nous avons. Les vieux coûtent chers et les mourants plus encore.

     

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  • Quelques notules en vrac

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    DSC02847.JPGChampignons hier à midi et édition hier soir m'ont tenu éloigné de mon blog. Petit rattrapage et petit bilan d'un dimanche en demi-teinte démocratique.

    Dix oui à Genève. Pas l'ombre d'un écart gouvernemental. C'est au fond le même score qu'en Allemagne, le soutien critique à Maman Helvetia de ce côté-ci de la frontière, le maintien au pouvoir d'une chancellière qui a choisi son camp: les libéraux, parmi les vainqueurs du jour (les autres étant la gauche de la gauche et les Verts).

    Objectif: assurer la consolidation de réformes sociales, enfin sociales au sens de l'aide-toi toi-même kennedien, mais ne compte pas sur l'Etat pour faire plus qu'un filet social qui ne te laissera pas mourir de faim et te garantira, à grands frais, jusqu'à la fin de tes jours, des soins et un toit pas luxueux, mais solides.

    La gauche sociale-démocrate, qui à Genève a commis la folie de s'opposer à une baisse des impôts, n'a pas encore compris que le temps de l'Etat providence généreux, voire gaspilleur, est passé,

    • parce que les jeunes et les moins jeunes sont devenus moins solidaire,
    • parce que les actifs ne sont plus assez nombreux pour financer l'Etat social à l'ancienne,
    • parce que comme consommateurs nous votons tous les jours la mondialisation à bas prix.

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  • Pourquoi on paie des impôts?

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    pourquoi on paie des impôts.pngA une semaine de la clôture du scrutin des votations du 27 septembre (baisse d'impôt, fumée, AI), à peine plus de 20% des 235'000 citoyens genevois ont renvoyé leur enveloppement au Service des votations et élections. Pas terrible et inquiétant pour les partis qui sont déjà focalisés sur le prochain scrutin du 11 octobre. Capital pour Genève ce scrutin, car il déterminera la capacité de gouverner du Conseil d'Etat que nous éliront le 15 novembre.

    Pour rendre hommage aux députés genevois qui terminent la législature, je leur propose un jeu, histoire de tuer le temps, puisque leurs trops longs débats en plénière consistent pour l'essentiel à écouter pour la nième fois les mêmes arguments débités en commission.

    Or donc, hier le Figaro informait ses lecteurs, de la publication par l'Etat français en partenariat avec trois magazines (dont Okapi) pour jeunes d'une brochure au titre qui ne laissera aucun indifférent: Pourquoi on paie des impôts!

    Ludique mais pas simpliste la brochure explique évidemment la fiscalité française qui est assez différente de la fiscalité suisse, hormis la TVA, invention française désormais adoptée par presque tous les pays du monde.

    La brochure renvoie à un jeu cyber-budget - genre Simcity très simplifié mais pas bêbête - auquel tous les parlementaires devraient jouer avant de siéger, ça éviterait d'entendre parfois des âneries du genre "demain on rase gratis!".

    Pour jouer, cliquez ici.

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