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Démocratie - Page 241

  • Le jour d'après: le papier n'a plus d'avenir

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    Cent emplois qui disparaissent, ça fait un choc. ça rendra les journalistes plus modestes, diront certains. "Très bien pour l'écologie!" écrit le premier internaute à commenter la note Edipresse licencie: "Il est grand temps que la presse écrite, tellement consommatrice de papier disparaisse. Internet s'est tellement répendu, que pour ma part, je ne lis absolument plus aucun journaux sur ce vieux média obsolète qu'est le papier. Concentrez-vous à améliorer les différents site web et laissez tomber le papier."

    Bertrand Buchs, mon blogueur préféré - ce n'est pas le seul, ne dit pas autre chose tout en déplorant l'hécatombe: "Très mauvaise nouvelle. La presse écrite est un moyen essentiel pour soutenir et vivivier la démocratie. La pensée unique, un journal sans concurrence, une erreur grave.  C'est pourquoi je soutiens de ma poche chaque année "Le Courrier" même si je suis souvent en désaccord avec eux. Lançons l'idée d'un journal qui appartient à ses lecteurs. Version internet avec possibilité d'imprimer ce que l'on veut.  Il est vrai que la version papier n'a plus d'avenir."

    Plus facile à dire qu'à faire et surtout à transformer en une entreprise profitable.

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  • Edipresse licencie

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    tdg.pngEdipresse biffe 100 postes de travail annonce 20 Minutes ce matin. Licenciements massifs chez Edipresse, écrit le site internet de la TSR. Edipresse va supprimer une centaine d'emplois, écrit la Tribune, alors que l'attention du monde est retenu par la désignation audacieuse de Barak Obama par le comité Nobel pour la paix. On peut lire le communiqué d'Edipresse ici.

    La presse, c'est comme les partis politiques républicains, c'est atteint d'un mal sournois - la désaffection - qui pourrait bien emporter sinon transformer nos démocraties.

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  • Pour une réforme de la gouvernance des communes et du canton en profondeur

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    nouveau grand conseil.jpgLe canton de Genève est minuscule. Mais c'est un ogre. Il engloutit plus de sept milliards de francs par année (sans compter le 1,9 milliard des communes). Tant mieux pour les Genevois, encore que sans doute on pourrait faire mieux pour moins cher. Il n'est en effet pas du tout sûr que les Genevois soient en meilleure santé, mieux formés, plus actifs (moins de chômeurs), sans bien sûr évoquer le BNP, le bonheur national brut, dont personne n'a parlé durant cette campagne. On a parlé CEVA, un projet dispendieux du XIXe siècle. On a parlé gendarmes dans les rues et nouvelles prisons. On a parlé filet social plus serré et on s'est offert une baisse d'impôt.

    On n'a pas ou très peu parlé du projet d'agglomération concocté par Robert Cramer et ses technocrates sans aucun débat démocratique. On n'a pas parlé prix de revient des services de l'Etat, on n'a pas parlé non plus de la gouvernance de la République. Certes ce sujet est désormais la tasse de thé de la Constituante qu'un Grand Conseil gouverné par une droite aux abois, sans vision, ni projet pour Genève, tient par une laisse courte.

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