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Démocratie - Page 205

  • Crucifie-le, crucifie-le! Qu'il meure!

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    rappaz infrarouge.jpgCrucifie-le, crucifie-le! Qu'il meure! a crié hier soir sur Infrarouge la foule représentée par l'UDC valaisan Jean-Luc Addor et le socialiste valaisan Gaël Bourgeois. Ils refuseront la grâce demain à Bernard Rappaz. Le ministre Jean Studer est sur le même registre. Neuchâtel dont il est le sacristain et en avait la mine a même voté une loi pour s'en laver les mains.

    Mais vais-je crucifier votre Roi? « Nous n'avons pas d'autre roi que le Tribunal fédéral. » ont répondu le jeune Nanternod et le vieux ministre Ruey tous deux radical qui plaide pour l'alimentation forcée du condamné, une sorte de flagellation durable.

    Dans ce procès antique, conduit en direct sur l'écran cathodique, le seul à clamer la miséricorde était le médecin Rielle, également valaisan et nourri, comme il l'a rappelé, à la mamelle catholique. Mais le conseiller national n'était soutenu - je n'ai vu que la dernière demi-heure de l'émission - que par deux larrons: une ancienne multirécidiviste qui a bénéficié d'une suspension* remise de peine suite à une grève de la faim, Manuella Crettaz, et Aba Neeman, dont la parole est sujette à caution car il est l'avocat de Rappaz.

    Personne n'a parlé de l'amnistie fiscale en cours, de la remise de peine dont vient de bénéficier Céclie B...

    La messe est dite. Le chanvrier, dont on a appris qu'il devenait aveugle, est mort. La démocratie suisse qui s'apprête à bannir automatiquement les criminels étrangers n'en est plus à une infamie près.

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  • Des tours vertes à deux pas du centre de Genève

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    building rotatif.pngToutes les villes qui manquent d'espace construisent en hauteur. Construire la ville en ville offre des gains écologiques évidents, ne serait-ce qu'en réduisant les temps de tranpsort, mais aussi économiques - les habitants peuvent se passer de voitures - et culturelles.

    • Pour n'avoir pas sur proposer des solutions de délocalisation aux habitants des villas de la zone de développement  3 dans des villages existants ou à créer,
    • pour n'avoir pa su proposer une urbanisation en grande hauteur dans ces quartiers - quelques gratte-ciel locatifs et maraîchers, sis aux carrefours, permettraient de densifier la zone sans obliger toutes les villas à disparaître,
    • pour n'avoir pas su mettre en oeuvre une politique foncière d'acquisition des terrains en zone agricole - l'Etat pourrait lancer une offre publique d'achat limitée dans le temps. Je suis sûr que nombre d'entre eux seraient prêts à céder des parcelles à 100 francs le mètre carré. De quoi créer un fonds d'échange,
    • pour n'avoir pas tempéré la sacro-sainte garantie de la propriété privée à l'aune du bien commun  -il n'est pas tolérable que les propriétaires encaissent seuls ou presque la plus-value foncière que génèrent l'activité de tous,

    Genève en est réduit à entamer sa zone agricole. Il est vraisemblable que les 58 hectares sis le long de la route de Base sur les communes de Plan-les-ouates et de Confignon seront déclassés.

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  • La grâce pour Rappaz! Pourquoi est-il incarcéré à Genève?

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    Rappaz Bernard.pngCette question, c'est CEDH qui la pose dans un commentaire qu'il vient de poster sous le billet Préservatif, droit à la vie, droit à la mort.

    Je ne connais pas CEDH, ou peut-être que si. Mais peu importe, je le remercie de ses contributions. Et me permets cette exergue:

    N'en déplaise à la cohorte des chasseurs d'anonymes sur le net, plus j'avance dans l'exploration de ce nouveau mode d'expression, plus ma position initiale incitant les internautes à signer leurs commentaires s'étiole, se délite, se libéralise. Au fond, l'anonymat est un droit de l'homme dès lors qu'on n'en abuse pas pour insulter son prochain ou polluer une conversation avec des élucubrations hors sujet.

    Mais revenons à Rappaz. Que je ne connais pas non plus. Les juristes liront avec intérêt le commentaire de CEDH qui est sans doute un juriste averti. Pour ma part, j'en viens à réclamer au Valais la grâce du chanvrier.

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