Dans les années trente, quand le canton de Genève fut en état de faillite - plus aucune banque ne voulait lui prêter de l'argent - il fut contraint par la Confédération de prendre des mesures drastiques pour redresser la barre, dont la baisse du salaire des fonctionnaires, comme le sont aujourd'hui les pays insolvables par le FMI ou tout récemment la Grèce par la banque centrale européenne et la Commission de Bruxelles.
Temps lointains. Aujourd'hui Genève nage dans l'opulence, malgré une coquette dette, dont le poids relatif se réduit naturellement au fur et à mesure que croît la République; grâce notamment aux réfugiers des fiscs européens et aux nouveaux riches de l'est et du monde qui enflamment son marché imobilier.
Les dysfonctionnements perturbent aujourd'hui la Maison justice. Le Tribunal fédéral vient une fois de plus de taper sur les doigts des Genevois. Faudra-t-il que Berne intervienne pour que la justice soit rendue dans ce canton de manière dilligente et égale pour tous?