Il crachine. Les stations de skis sont pleines de neige mais font grise mine. Mon app Mooncast pousse un cri de louve. C'est, en ce samedi gris, la nouvelle lune, dont une partie des écolos suit le cours sur lequel nous n'avons prise comme sur beaucoup d'autres choses. Je parcours Libé des écrivains, dont le titre en une bâillonne le portait de Poutine.
The Economist donne à lire quelques portraits de "Puteens" désabusés. La réélection du gamin de Saint-Petersbourg à la tête du Kremlin et d'une puissance que la presse et les élites dominantes d'ici dénoncent - vieille atavisme, dirait Mettan - comme menaçante, mais qui est aux abois. La Russie est confrontée, comme l'Europe sa voisine, au vieillissement, à la dénatalité, à la pression des migrants et aux rêves un peu fous et meurtriers des islamistes, et, plus qu'elle, au défi de fonder sa future prospérité sur les générations montantes, où se concentrent le gros des désœuvrés.