Les images des réfugiés repoussés par les policiers français à Vintimille, diffusées par le 19.30 ou le 20 heures à l'heure du souper, sont évidemment insupportables. Elles montrent soudain à nos portes le vécu quotidien des migrants chassés de chez eux ou qui, tels les barbares qui ont fait l'Europe entre le IVe et le Xe siècle et d'autres avant eux, ont cherché une terre fertile pour y vivre heureux.
A Genève, Solidarités et quelques associations surfent sur la vague, refusent qu'on loge provisoirement dans des abris des requérants déboutés qui sont donc sensés quitter la Suisse pour retourner dans le premier pays européen qui a enregistré leur arrivée ou à la case départ.
Que fait la police?