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  • Je ne connaissais pas Tina

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    Liberation a consacré vendredi quatre pages aux dix ans du non. Le non de la majorité des Français à la Constitution européenne. Le non de la droite nationale, qui ne croit pas qu'un peuple européen puisse devenir leur identité, alors que le peuple français a bien supplanté les identités des provinces. Le non d'une certaine gauche, pourtant internationaliste, qui bataillait contre une Europe trop libérale, trop marchande, trop peu durable. Les deux non se sont additionnés. Les deux non souffrent aujourd'hui car le libéralisme n'a pas été freiné et les anciennes colonies dominent désormais leurs maîtres.

    La compétition n'est pas vraiment internationale, car ce ne sont pas vraiment les nations qui se mesurent  - elles toutes endettées ou presque et n'ont plus les moyens de leurs ambitions - la compétition est plus individuelle. Elle oppose le consommateur qui veut en avoir pour son argent sans trop se preoccuper de savoir si ses achats menacent l'emploi de son voisin, voire son propre emploi. 

    Et Tina?

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  • L'ambassadeur Nordmann. Contre les accapareurs?

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    image.jpgDans son costume gris, l'ex-diplomate François Nordmann n'est pas sorti de sa copie qu'il a lue avec attention. Travers professionnel d'un homme qui sait le poids des mots et le choc des postures? Nulle référence au thème imposé par l'Eglise catholique chrétienne qui l'invitait dans le cadre de son cycle de conférence "Les lumières de midi" à réfléchir à la question richesse et pauvreté. 

    Etonnante neutralité de ce grand commis de l'Etat pourtant retiré des affaires depuis quelques lustres. On ne connaîtra donc pas ses motivations profondes qui l'on conduit des années durant à courir les chancelleries au service de la Suisse. On ne saura rien de ce mystère qui fait naître les uns ici à Genève, temple des assurances, et d'autres à Dacca, à Addis Abeba ou ailleurs, où le pain quotidien est un combat quotidien.

     

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  • L'odeur des Genevois

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    L'odeur et le bruit. L'expression fait corps avec Jacques Chirac depuis 1991 et a fait la fortune de la bonne pensance hexagonale. Je ne connaissais pas la version pontificale de l'expression jusqu'à la lecture de L'Echo Magazine de cette semaine. Dans son éditorial, le réd en chef de la revue catholique romande cite cette phrase du pape François: Un pasteur doit sentir l'odeur de ses brebis. Patrice Favre en tire argument pour supputer la sympathie du pape à l'idée de réinstaller un évêque à Genève,  bientôt 600 ans après la fuite du dernier titulaire à Annecy. En 1533.

    Serait-ce une bonne chose pour les catholiques genevois qu'un évêque entier vienne sentir leur odeur? Quelle est-elle au fait? Inodore comme l'argent? Je ne saurais en juger. Ce qui est certain, en revanche, c'est qu'en ce temps où chaque paroisse brandit à nouveau son drapeau et affirme son identité d'autant plus fort que ses rangs se clairesèment, le débarquement d'un prélat au bout du lac suscitera quelques remous. Les mauvaise langues disent parlant du vicaire actuel qu'il est plus auxiliaire qu'évêque et que son secrétaire général le roule un peu trop souvent dans la farine. Pour tout dire, je n'en sais rien, ne fréquentant pas le 13 rue des Granges.

    http://www.echomagazine.ch/edito-la-haut-sur-la-montagne

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