Une coupure d'une quinzaine de jours. À peine suffisant pour penser le monde avec des yeux ouverts sur d'autres espaces. D'autant que cette rupture surprise a pris la forme du tourisme de masse qui vient s'empiler sur les plages d'Antalya et visite la Cappadoce en meutes organisées.
Ils ne voient rien de la Turquie s'ils ne brisent pas leurs chaînes dorées et internationales. Peu le font. Tous ou presque affichent,matin et soir, à l'heure du buffet, un visage bleuté par le reflet de leur ordiphone qui les rattache au pays, à la famille et aux amis, aux images et vidéo qu'ils ont captées. Et postées à leur intention.