Lendemanins de 8 mars. Comme nombre (?) de catholique, je reçois ECRinfo, le bulletin de l'église catholique romaine de Genève qui en première page, sous le titre "Valeurs sûrs", affiche la Bible - enfin la page sur la Nativité de notre Seigneur, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Pas trop de risque de se tromper. Mars oblige, il est surtout question dans ce numéro du sous, qui font (aussi) vivre l'Eglise. Et plutôt médiocrement en ces temps où pas mal de catholiques venus d'autres cieux - mais ceux du cru aussi - ne savent plus qu'à Genève - en ce 500e anniversaire de Calvin - les curés et les pasteurs et même les temples et les églises sont depuis plus d'un siècle entièrement à leur charge et qu'aucune subvention publique ne vient ravaler les façades.
Surprise à la dernière page. Une photo découvre les "surprises de la maison de l'évêque de Genève" - on dit évêque auxiliaire en français politiquement correct, sinon on froisse la susceptibilité des quelques protestants que le cantons compte encore. La surprise, c'est que le seigneur des lieux -on dit monseigneur, trace sans doute de quelques moyenâgeries - le seigneur des lieux donc, 13 rue des Granges, est secondé presque exclusivement par des femmes.
Point de parité on s'en doute dans ces "mystères", les patrons restent des mecs, vieux de surcroît - ce qui n'est pas de leur faute évidemment et nombre d'entre eux ont bien des mérites - Mais c'est un fait et le bon Benoît a sans doute raté le coche, à ce propos, de rentrer dans l'Histoire sainte. Les derniers événements l'ont cruellement rappelé. Ratzinger était une erreur de casting.