Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Réveille toi Europe! Tu risques de rater le siècle de l'Asie

    Imprimer

    mahbobani singapour.pngeurope's world.pngRarement lu une critique aussi précise et aussi virulente de l'Europe. Elle est signée par Kishore Ahbubani, professeur à l'Université de Singapour. Les vertus de l'Europe tiennent en un paragraphe et deux atouts: sa capacité à avoir mis un terme à la folie guerrière entre ses composantes nationales sa réussite économique due à l'élimination des frontières internes aux biens et aux personnes. Pour le reste le réquisitoire est sévère mais pas sans pertinence.

    "Durant des siècles, les nations européennes ont dominé le monde. Aujourd'hui, la région fait preuve d'un incompétence géopolitique extrême. Malheureusement", écrit l'auteur du Nouvel hémisphère asiatique dans Europe'sWorld, une revue tri-annuelle soutenue par Friends of Europe, le gouvernement de Catalogue et Gallup.

    Lire la suite

  • Le 12 décembre ne sera pas férié et l'ICF ne sera pas réformé

    Imprimer

    Le Grand Conseil est débordé. Le GPL (Grand Pierre Losio), député vert, indiens des Pâquis et excellent blogueur tient régulièrement la chronique des piles et des propos sans fin de nos députés beaux parleurs.

    Ce n'est donc pas ce soir, sauf surprise, que nos élus refuseront le projet de loi 10156 du MCG déclarant le 12 décembre jour férié. Telle est du moins la décision, prise à l'unanimité moins la voix d'Eric Stauffer, par la commission des droits politiques en février 2008. [ il suffit de cliquer sur le mot projet de loi pour connaître les raisons de ce refus net]

    Ce n'est pas non plus ce soir, sauf surprise, qu'ils refuseront le projet de loi 10126 du Conseil d'Etat sur le mandat de l'Inspectorat cantonal des finances. Le sujet est un poil plus complexe que la férie opportuniste de l'Escalade. Et il est plutôt rare qu'une commission - la commission de contrôle de gestion en l'occurrence - refuse purement et simplement un projet de loi du gouvernement. Certes les commissaires assortissent leur refus d'une motion qui demande au Conseil d'Etat de commander une étude d'impact de la Cour des comptes en 2011, au terme de laquelle il sera temps de clarifier les rôles et responsabilités respectifs des organes de contrôle de l'Etat.

    Les députés de la Commission de contrôle de gestion n'ont en fait guère digérer l'attitude du Conseil d'Etat dans cette affaire. Le gouvernement s'est en effet fait tirer les oreilles pour avoir tardé à nommer un nouveau directeur à la tête de cet organe de révision interne et pour avoir tenté de priver les députés du droit de recevoir les rapports de l'ICF et la CCG de son droit de saisine.

    La Constituante aura sans doute son mot à dire sur ce sujet. D'ici là les députés de la CCG pourraient peut-être plancher sur cette idée: pourquoi ne pas créer un corps romand voire suisse d'inspecteurs des finances? De quoi favoriser l'indépendance de ces agents et offrir une carrière nationale, mais non fédérale (en attendant l'Europe) à une petite partie des fonctionnaires cantonaux.

     

  • C'est qui qui dirige? C'est Finma

    Imprimer

    pelli Fulvio photo.jpgPathétique d'entendre Fulvio Pelli ce matin sur Radio Cité se plaindre comme un gamin cabossé: "M'sieur le grand gros balaise là-bas, y respecte pas les règles du jeu!..." C'est la ligne de défense des défenseurs du secret bancaire, du président du parti radical suisse à l'avocat d'affaires genevois Carlo Lombardini hier soir au 19:30 de la TSR. Que répètent-ils tous? La Suisse ne défend pas les escrocs. Elle est prête à collaborer si on lui prouve qu'il y en a. Et voilà. On ne vous aidera évidemment surtout pas pour prouver qu'il y en a.

    Leur courroux effarouché fait peine à voir. Et signale une carence essentielle. Les défenseurs du secret bancaire n'ont plus d'arguments pour le défendre. Surtout lorsque que le secret bancaire consiste à échapper au fisc d'un pays démocratique. En ces temps étranges, où Dieu n'est toléré dans la cité que sous les traits muséographiques, éditoriaux ou théâtrales du jubilé Calvin, il est un peu piquant de voir la Suisse épinglée pour deux péchés capitaux: l'avarice et l'orgueil.

    L'avarice du capitaliste qui protège son bien d'un fisc diabolisé alors qu'il est l'expression (certes parfois dévoyée) du peuple souverain plutôt que de le partager.

    L'orgueil d'un pays, dont les élites, toutes pétries de protestantisme, sont convaincues que leur richesse et leur intelligence sont un don de Dieu.

    Certes, personne ne fera des Américains des parangons de vertu. L'Amérique serait plutôt le scorie d'un vieux monde qui n'hésite pas à inverser la célèbre formule du général Clausewitz «La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens.» Pour les Etats-Unis, la politique est la continuation de la guerre par d'autre moyens. N'est-ce pas déjà sous la pression de ses amis que la Suisse a dû modifier dare dare sa législation sur les délits d'initiés et sur les fonds juifs?

    Quant à la Finma...

    Lire la suite