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  • Men made crisis

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    geyser.jpg"Un surplus de testostérone serait donc à l'origine du surendettement massif de l'Islande." C'est ce qu'on apprend à la lecture de l'excellent reportage de Caroline Stevan paru dans Le Temps de vendredi. "La faillite du pays des geysers serait le fait des "nouveaux vikings", une trentaine d'hommes et trois femmes amis, du pouvoir et détenteurs des banques islandaises qu'ils ont hypertrophiés." Place aux femmes donc et à leur casseroles que les manifestants frappent chaque samedi depuis octobre devant le Parlement pour demander des comptes aux mâlesfaisants.

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  • Tornare, Arthur et les femmes

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    tornare Guiraud déc 08.jpg"Tornare, les femmes et la danse du pouvoir", le commentaire publié par mon confrère Arthur Grosjean dans la Tribune de ce matin, a été longuement cité à Radio cité. On a appris que l’abonné du micro Velasco penchait pour sa camarade Véronique Purro et que l’abonné Longet, ci-devant président du GPS (Grand parti socialiste selon l'appellation du député Losio), penchait pour personne et qu’il se demandait même si son rôle ne lui imposait pas de taire son choix...

    L’abonné Jornot (ex président du parti libéral et ex-candidat au Conseil d'Etat), que Décaillet ne cesse de titiller, car le faiseur de roi le veut voir siéger à la Tour Baudet, nous a assuré qu’il n’avait pas d’amertume d'avoir été évincé par la maire de Thônex Isabel Rochat. Et tout ce petit monde de se taper sur la bedaine, ouspillant au passage l'attelage des Verts qui ont choisi leur deux champions sans débat interne, ce qui n’est pas joli joli, car le débat interne c’est la vie des partis, a dit le petit Longet.

    Heureusement que le grand Jornot a ramené sa science. Toute cette valse hésitation, a-t-il dit, est due au principe de la majorité relative qui s’applique à Genève pour les élections à l’exécutif. Bien dit Olivier! Il suffit en effet d’obtenir 33% au moins des suffrages et d’arriver dans les sept premiers pour être élu ou réélu au Conseil d’Etat. Ce qui fait que les faiseurs de rois à Genève, ce sont les partis politiques.

    Les libéraux ont appliqué la règle en exécutant Haegi et Spoerri. Le PDC Joye. Les socialistes l'avaient fait avant eux en tuer le père Grobet. Ce qui leur a coûté cher. Au fait, reviendra-t-il au pouvoir cet automne sous les couleurs de l'AVIVO?

    La barre des 33 % a assuré la réélection de nombreux conseillers d’Etat. Et continuera, sauf coup de théâtre, d’assurer celle des sortants actuels qui n’ont pourtant pas particulièrement brillé : Beer, Muller, Unger. Ce que personne n'a dit évidemment. Alberto a eu tout de même de la peine à balbutier des arguments pour sauver son camarade Charles.

    De tout cela, la Constituante devra faire son beurre.

  • Sacrées frontières!

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    Ge en 1851.jpgTrois petites histoires parmi des milliers d'autres - je ne doute pas que vous alimenterez cette rubrique - pour illustrer l'anachronisme de la frontière genevoise. Elle concerne une école à Nyon, un parking à Bardonnex, et des vignerons à Soral et Dardagny. Fut un temps béni (?) où une zone franche entourait Genève. Elle fut à géométrie variable. La France voulu l'abolir dans les années 20. Un tribunal international la rétablit dans les années 30. Finalement la Communauté européenne eut raison de cette particuliarité historico-économico-géographique. La zone était un régime douanier qui permettait de nourrir Genève aux temps pas si anciens, où Genève ressemblait -on était en 1851 - à l'illustration ci-contre [cliquer sur l'image pour l'agrandir]

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