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Tornare, Arthur et les femmes

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tornare Guiraud déc 08.jpg"Tornare, les femmes et la danse du pouvoir", le commentaire publié par mon confrère Arthur Grosjean dans la Tribune de ce matin, a été longuement cité à Radio cité. On a appris que l’abonné du micro Velasco penchait pour sa camarade Véronique Purro et que l’abonné Longet, ci-devant président du GPS (Grand parti socialiste selon l'appellation du député Losio), penchait pour personne et qu’il se demandait même si son rôle ne lui imposait pas de taire son choix...

L’abonné Jornot (ex président du parti libéral et ex-candidat au Conseil d'Etat), que Décaillet ne cesse de titiller, car le faiseur de roi le veut voir siéger à la Tour Baudet, nous a assuré qu’il n’avait pas d’amertume d'avoir été évincé par la maire de Thônex Isabel Rochat. Et tout ce petit monde de se taper sur la bedaine, ouspillant au passage l'attelage des Verts qui ont choisi leur deux champions sans débat interne, ce qui n’est pas joli joli, car le débat interne c’est la vie des partis, a dit le petit Longet.

Heureusement que le grand Jornot a ramené sa science. Toute cette valse hésitation, a-t-il dit, est due au principe de la majorité relative qui s’applique à Genève pour les élections à l’exécutif. Bien dit Olivier! Il suffit en effet d’obtenir 33% au moins des suffrages et d’arriver dans les sept premiers pour être élu ou réélu au Conseil d’Etat. Ce qui fait que les faiseurs de rois à Genève, ce sont les partis politiques.

Les libéraux ont appliqué la règle en exécutant Haegi et Spoerri. Le PDC Joye. Les socialistes l'avaient fait avant eux en tuer le père Grobet. Ce qui leur a coûté cher. Au fait, reviendra-t-il au pouvoir cet automne sous les couleurs de l'AVIVO?

La barre des 33 % a assuré la réélection de nombreux conseillers d’Etat. Et continuera, sauf coup de théâtre, d’assurer celle des sortants actuels qui n’ont pourtant pas particulièrement brillé : Beer, Muller, Unger. Ce que personne n'a dit évidemment. Alberto a eu tout de même de la peine à balbutier des arguments pour sauver son camarade Charles.

De tout cela, la Constituante devra faire son beurre.

Commentaires

  • Je crois en avoir assez écrit sur Mr. Tornare pour me taire jusqu'au 22 février sur le sujet.....à moins que la lecture de St-Augustin ne m'inspire (M.l'animateur des grandes surfaces politiques et ménagères est très impressionné par la culture de not'bon prince a-t-on appris dernièrement dans un quotidien).
    Après l'animateur des ....., le "conducator gominé", le GPS..... je constate immodestement que ces expressions entrent peu à peu dans le langage courant ; vous me direz que comme bilan de législature pour un député c'est maigre. J'en conviens
    P.Losio

  • Belle publicité pour M. Tornare ces derniers temps, les femmes apprécieront ce hold-up médiatique ! Mais au fait quel est son bilan à la ville : l'autorisation des bolleton ou "binge party". Question sur la moralisation de la vie publique qu'il aime aborder, c'est un peu paradoxal. De plus, son action pour la petite enfance en ville de Genève réservée certes aux résidants de la commune s'est avérée être très onéreuse et a mis fin à l'expérience complémentaire des "mamans de jour". Bref M. Tornare est le meilleur, ce n'est pas cela "vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer".

  • Très maigre PL. En effet. La désillusion est à la hauteur des espoirs suscités par un ancien commissaire municipal aux finances réputé. A force de vous focaliser sur votre associé-rival, le PS, vous n'avez jamais réussi à sortir du coin dans lequel vous a poussé votre magistrat aux finances. Votre refus de rester immobile à trouvé à s'exprimer dans une forme unique: le blog. On touche au nerf de notre époque. JP

  • @josiane passy
    je prends bonne note de votre commentaire. Il y a évidemment ce qu'on voit (les séances plénières) et ce qu'on ne voit pas le travail de discussion et d'élaboration de solutions à l'intérieur des commissions.
    Le passage de la commission des finances du municipal à celle du Grand Conseil demande une longue adaptation pour connaître les procédures et surtout les lois existantes dans le domaine des finances. Au conseil municipal on ne légifère pas, il faut savoir ce que contient la LAC (loi d'administration des communes)et on peut dire que cela suffit. Quant à la commission judiciaire où je siège également, c'est là aussi très technique vous pouvez aisément l'imaginer.
    Je vous invite à prendre connaissance du Memorial qui vous donnera une idée plus précise sur mon travail.
    En ce qui concerne mon blog j'ai simplement du plaisir à écrire de temps en temps.
    voili, chère Madame. Ces quelques lignes ne sont pas une justification mais des explications au sujet des critiques que vous formulez et que je reçois bien volontiers.
    avec mes meilleurs messages.
    pierre losio

  • Tornare-Beer, je l'ai déjà écrit ailleurs, paraît le ticket. Mais ça reste une honte pour notre démocratie pour toutes les raisons évoquées auparavant.

    On pourrait choisir une Femme, ailleurs du PS pour cette éléction! Laisser derrière CB qui traîne de monstres casseroles et dont la population n'a pas besoin. Tornare, avec son narcissisme primaire, croyant séduire tout le monde sans raison devrait être retiré. C'est vraiment se foutre du monde que de donner la part belle au n'importe quoi ...

  • LE TEMPS QUE VOUS PASSEZ A DIRE….Au regard de ce qui se passe sur cette planète que tout cela me semble dérisoire… Rassurez vous je n’ai pas l’intention de « faire la leçon » mais juste vous dire – à JFM et ceux qui réagissent à son blog – le débat politique pourrait être autre chose, mais quoi au juste ? Faut-il passer notre temps à regarder les élus comme ces match de foot où une partie du public tente de faire le jeu à la place des joueurs. Certes la polémique n’est jamais inutile, mais il serait temps de mettre quelques vrais enjeux visionnaires sur la table !
    Par exemple, vous gens des médias, essayer une fois de prendre les gens qui formulent ou travaillent avec moins de « bruit » sur des vrais projets (oui çà existe, même à Genève !) sociaux, économiques, territoriaux, culturels, sportifs, éducatifs, environnementaux, patrimoniaux. Une « architecture » d’une société autre peut-être… que celle des pouvoirs et leurs jardins de palabres. Ecrire autrement l’histoire des relations complexes entre ces domaines, entre les gens, entre les générations. C’est évidement plus long que la durée d’un match, (fut-il préélectoral…) mais çà pourrait être l’envie de participer ou de contribuer à des dynamiques mieux fondées, plus stables et sereines. Retrouver le plaisir de discuter politiquement des nécessités d’innovation, de restauration et de transformation des rapports sociaux et de repenser notre rapport à l’environnement naturel et construit. …UN TEMPS QUE NOUS POURRIONS PASSER A « FAIRE », CORROLLAIRE D’UNE PENSEE DE PROJET.

    Marcellin Barthassat

  • Cher Marcelin,
    Ce dont vous parlez porte un nom… La démocratie participative.
    Sommes-nous prêt à renoncer à une part de démocratie représentative pour faire une place à la participation de chacun ?

  • Vaste programme, vaste débat effectivement... La société politique se réfère toujours à la notion de "représentativité". La société civile - du moins une partie - délègue les pratiques de gouvernance aux élus. Bien qu'il lui reste toujours un droit direct (initiative, référendum, recours, opinion, manifestation, etc.) la société civile ne maîtrise plus le travail parlementaire une fois les élections passées... En soit, on comprend bien ce fonctionnement convenue. Il est le fruit de l'histoire de la démocratie. En revanche, ce qui est plus déroutant, c'est l'écart qui se creuse entre la société politique (élue que par 30-40% des citoyens) et la société civile. La démocratie participative est d'un tout autre ordre je vous l'accorde. Elle implique les acteurs sur leurs lieux de vie, de travail, de culture, etc. Elle part du principe "on ne fera pas sans vous", ce qui implique une culture du débat public. A préciser aussi qu'on ne fait pas un débat "sur" mais "pour" le projet, ce qui devrait inciter à des dynamiques moins concurentielles.
    Pour développer la participation (c'est un peu comme la pédagogie active...) il faut également convenir ou discuter sur les méthodes. Et puis admettre qu'il n'y a pas de participation sans cheminement... C'est donc sur le terrain du quotidien et des espaces de vie qu'il me paraît important d'agir. Insister sur les lieux de réalité où les gens on une prise plus direct face aux enjeux de société. Prenez connaissance des cinq conditions d'un urbanisme participatif de Yves Chalas venue dernièrement parlé au Forum citoyen des quartiers de Saint Jean et de la Concorde le 3 février dernier à Genève. Avec mes cordiaux messages.

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