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  • Ces internautes couverts d'une burka

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    masque.jpgIl est de bon ton de s'émouvoir de l'anonymat derrière lequel se cachent nombre d'internautes au prétexte - honorable sans doute - qu'en démocratie tout un chacun devrait avoir le courage de ses opinions et le droit et même le devoir de les exprimer à visage découvert. Cette règle s'applique dans la presse, où rares sont les journaux qui publient des lettres de lecteurs non signées et l'indication de la source est une des règles cardinales de la crédibilité de l'information. Tout le contraire sur la toile. L'anonymat, le masque, le pseudo règnent en maître. Les signatures sont l'exception.

    Sur la toile, les internautes butinent couverts d'une burka qui souvent, il faut bien le reconnaître, n'est pas là pour voiler leur vertu mais leur sert de paravent commode à une expression débridée, informe, impolie, voire injurieuse ou scandaleuse. Tardivement venus sur la toile, les journaux n'ont guère eu d'autres choix que d'y adopter les règles. Au risque d'y perdre leur âme.

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  • VertIge: mariage de l'eau et du feu à Genève

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    tour vivante nuit.pngMonsieur Ecole d'ingénieurs de Genève, acceptez-vous de prendre pour légitime épouse Madame Ecole d'ingénieurs de Luillier, de l'aimer et de la chérir toujours? La réponse du monsieur et de la dame est non, mais forcé par la direction de la HES genevoise le mariage de raison préparé de longue date sera célébré ce jeudi à 14 heures à la bien nommée rue de la Prairie. Charles Beer, François Abbé-Decarroux (directeur de la HES Genève) et Yves Leuzinger (directeur de la future famille) marieront donc le feu de l'industrie, l'EIG installée au coeur de la Servette et l'eau des sciences de la vie et de la nature, l'EIL, bucoliquement lovée aux fins fonds du canton.

    Le mariage forcé a aussi pour but - mais personne ne vous le confirmera - de fondre la culture ultrarevendicatrice de l'EIG héritée par osmose des luttes ouvrières du quartier jadis industriel dans le terreau plus malléable et entrepreneurial des travailleurs de la terre, lesquels ont besoin de sortir de leur serre et d'acclimater leur génie au béton au génie gris des robots urbains.

    Reste à trouver le nom de famille de la nouvelle école. Ecole d'ingénieurs de Genève semble s'imposer. On pourrait la baptiser aussi le robot dans le pré ou encore gris-vert, pic-vert étant déjà pris.

    Je propose VertIge pour Vert Ingénieurs Genève. De quoi donner un sens, une raison d'être à ce couple. Peut-être pourrait-il enfanter la première Tour vivante de Suisse. Ce serait alors un beau mariage et un bel enfant dont on parlerait loin à la ronde. En espérant que les querelles de chapelle n'empliront pas la corbeille des époux de ronces et d'orties.

  • Gaillard, Rochat, de Candolle: femmes en politique, il y a encore du chemin à faire

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    Gaillard Catherine Flora Tristan.png"Catherine Gaillard je vous interdis de quitter le Conseil municipal." C'était ce matin sur Radio Cité. L'appel désespéré de Pascal Décaillet tout attristé d'apprendre la décision de l'élue de Solidarités de quitter les bancs du Conseil municipal de la Ville de Genève: "En cinq représentations de mon spectacle - Flora Tristan, pérégrination d'une paria actuellement à la maison de la Jonction - j'en ai plus dit que qu'en cinq ans de Municipal". Y a-t-il plus cinglante critique des institutions démocratiques ou insondable dépit d'une femme privée par les siens d'un siège à l'Exécutif de la Ville au profit de Pagani? Catherine Gaillard, militante ardente d'un "féminisme humaniste" et de la cause des homosexuels, ne supporte plus le machiste des composantes d'A Gauche toute.

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