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Vu du Salève - Page 599

  • Les Jardins de Cocagne aiment la monoculture

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    martine à la ferme.pngSympathique ambiance hier soir à l'Alhambra où une bonne partie de la Genève anti-ogm était venu voir ou revoir le film "Le monde selon Monsanto" et écouter son auteur Marie-Monique Robin. J'étais sensé animé la débat sur le thème "Paysans ou multinationales. Une agriculture à dimension humaine est-elle encore possible?" J'y ai renoncé.

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  • Les Jardins de Cocagne ont 30 ans

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    cocagne 30 ans.jpgDix ans après Mai 68, il était temps de structurer l'élan associatif. Le retour à la terre continuait de nourrir sa génération d'utopistes. Les Jardins de Cocagne sont nés en 1978. On était encore en pleine guerre froide, l'URSS braquait ses SS20 sur l'Europe qui ne comptait alors que neuf membres et les Américains n'avaient pas encore riposté en installant leurs Pershing. Biberonnée au plan Wahlen, l'agriculture suisse était encore largement sous contrats publics. La Régie fédérale des blés et celle des alcools géraient les céréales et les pommes de terre. Les montagne de beurre régulait les surproductions récurrentes de lait. Le contingentement laitier était introduit en 1997.

    "Produisez on s'occupe du reste" était le slogan en vogue dans les campagnes chaperonnées par les stations de vulgarisation agricole et les techniciens d'un agro-business plus copains que coquins. Migros Sano jouait les pionniers à la fois dans la préoccupation écologique naissante et dans l'intégration des producteurs réduits à l'état de maillons d'une longue chaîne qualité.

    Trente ans plus tard, les Jardins de Cocagne, dont l'histoire n'a pas été qu'un long fleuve tranquille, jouent plus que jamais la résistance.

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  • Genève 2020: Charles Pictet sort du bois

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    pictet charles.jpgPraille concours FAS.jpgça fait quatre ans qu'il réfléchit et bâtit son projet. Depuis qu'il a lancé avec quelques collègues de la FAS Genève le concours d'architectes Genève 2020*, sur le losange Praille-Acacias-Vernets. Le premier prix fut décroché par un Zurichois. Il s'étendait aussi sur la gare de marchandises de la Praille, qui tourne au ralenti depuis des lustres. Il y proposait la revitalisation du cours inférieur de l'Aire, là où cette rivière plonge sous l'autoroute des jeunes. Charles Pictet est un arrière-arrière- ...- petit neveu de Charles Pictet de Rochemond, l'homme qui au congrès de Vienne rattacha Genève à la Confédération, dont la demeure, devenue mairie de Lancy, etait une ferme modèle où Pictet de Rochemond avait acclimaté des moutons mérinos.

    Ce lointain cousinage dit les racines de cette architecte cosmopolite, très peu banquier, libéral écolo, président de la FAS Genève, dont l'idée de délocaliser la gare de la Praille et les entreprises qui y sont attachées au Prâlay, au nord de la piste de Cointrin, peut dynamiser le projet d'agglo franco-valdo genevois en rendant évidentes deux infrastructure manquantes aujourd'hui: Un tunnel ferroviaire et autoroutière de la rade entre le Vengeron et Choulex et une deuxième ligne ferroviaire à grande vitesse entre L'aéroport et la ligne Milan-Paris, quelque part entre Lausanne et Cossonay.

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