Ce matin, je suis allé à la messe de 10 heures à Saint-Julien. L'église Saint Pierre et Paul en Genevois, située entre le Crédit agricole et un supermarché Champion, au coeur de ce bourg devenu cité satellite genevoise, accueille quelque 350 fidèles dans sa grande nef blanche. Une belle ferveur, une chorale approximative, des chrétiens engagés introduisent la cérémonie. Combien de Suisses, me suis-je demandé, vivent à Saint-Julien ou viennent-ils y faire leurs courses? Quelques centaines? La directrice de la chorale a cru bon traduire le cantique de la page trois cent quatre-vingts-dix en trois cent nonante.
Vu du Salève - Page 602
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Le diocèse Annecy-Genève?
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Pas de cadeaux pour le Noël des pendulaires genevois!
La semaine dernière, Moritz a fait un joli cadeau de Noël à Robert: trois trams électriques pour compléter son réseau préféré et quelques menues babioles pour améliorer le trafic de l’agglomération genevoise: Un paquet de 193 millions. C’est bien moins que Zurich, mais Moritz est zurichois et les Zurichois adorent les trains depuis toujours, tandis qu’à Genève, il y a une majorité bâillonnée qui ne peut guère se passer de la voiture, par choix, mais aussi par nécessité.
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"Noël est un fête exigeante"
C'est le titre qu'a choisi 24 Heures. Dans une interview réconfortante, Philippe Dumartheray s'entretient avec frère Aloïs de Taizé. Comme le pape Benoît, frère Aoïs est originaire de Bavière. Il est aussi catholique. La communauté de Taizé, fondée par des protestants de Genève, va-t-elle se rapprocher de Rome? La question est posée indirectement:"Il y a des questions théologiques pour lesquelles nous n'avons pas de solution. Il y a une urgence plus grande: celle que les jeunes découvre la foi, l'Evangile, la parole de Dieu."
Entré à la communauté de Taizé à 20 ans, frère Aloïs en est désormais le prieur. Au carrefour des églises chrétiennes.
A Genève, un an après l'accueil incrédule des dix mille participants à la 30e rencontre européenne de la jeunesse, les protestants - il n'y a pas de manifestation officielle publique - s'apprêtent à "fêter" - le mot est inapproprié - le 500e anniversaire d'un Réformateur. Calvin n'a réformé qu'un petit pan de la communauté des chrétiens.
La Tribune donne la parole à la plus en vue de ses successeurs, la théologienne Isabelle Graesslé qui joue à l'équilibriste sur le bassin vide dans la cour du siège de la Rome protestante, 2 rue du Cloitre, où s'est installé le Musée de la Réformation qu'elle dirige. Il est question dans l'entretien qu'elle a accordé à Benjamin Chaix de la femme de Calvin, mais pas de la Marie mère de Dieu, ni de la prédestination, qui fut pourtant au coeur de la prédication du Réformateur, mais ne fait plus guère recette à Saint-Pierre (en revanche chez mon ami évangéliste..., c'est un autre cantique).
A quand donc un grand concile de la Réforme genevoise?