Vu du Salève - Page 354
-
Aider la presse, forger l'opinion...
Les Socialistes veulent donc taxer les pub et le flux des données pour soutenir la presse d'information. Il en irait de la bonne santé de la démocratie. L'information est sans doute essentielle aux citoyens pour forger son opinion comme on dit aux feux des débats. Forger une opinion comme on forge un fer à cheval. Sauf erreur, la forge a autant d'effet pour éliminer les impuretés, notamment le carbonne et durcir le fer, que pour le former au sabot du cheval. Un homme de métier le forgeron, qui sait manier la masse et frapper fort sur l'enclume, qui connaît les secrets du feu et des métaux. Aujourd'hui les forges industrielles fabriquent des aciers de mille qualités particulieres. Que forge le journaliste? Est-il le seul à tenir la masse? Son indépendance est-elle garante de la qualité de ses papiers? -
Muller double Couchepin sur la droite
Qu'est-ce que le courage en politique? Rendre l'impossible possible en luttant par exemple pour des retraites égales pour tous ou déclarer qu'il va falloir travailler plus longtemps pour des pensions à la baisse? Les deux sans doute selon le bord politique auquel on appartient.
Ainsi l'extrême gauche travaille-t-elle toujours au lancement d'une initiative pour des retraites populaires tandis que le président du Parti libéral radical suisse, boudé par les électeurs, annonce au début de ces vacances d'été qu'il faudrait baisser le salaire des vieux travailleurs. Une idée qui vaut bien celle de Couchepin quand l'ancien conseiller fédéral lançait la retraite à 67 ans.
-
Très clair Hiler!
"Pas une des grandes gueules qui critiquent Widmer Schlumpf seraient capables de la remplacer!" Le propos est fort et tombe assez juste. C'était ce soir sur le plateau de l'excellent TTC (on ne peut pas en dire autant du décor rose mièvre de l'émission économique de la RTS 1).
Pour le vert Hiler, la noire et jaune - les couleurs du Parti Bourgeois démocratique de la ministre des Finances suisse - fait tout juste dans le bras de fer qui oppose la Suisse aux Etats-Unis. Le ministre des Finances genevois précise - et c'est important - que le différend ne met pas en cause la Suisse ni les banques qui ont cessé après 2009 de démarcher activement des contribuables américains. Seules quatorze banques sont en fait concernées par le débat urgent en cours et il vaut mieux un accord politique même s'il est dure à avaler qu'un règlement le couteau sous la gorge.