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Politique genevoise - Page 145

  • Pourquoi on paie des impôts?

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    pourquoi on paie des impôts.pngA une semaine de la clôture du scrutin des votations du 27 septembre (baisse d'impôt, fumée, AI), à peine plus de 20% des 235'000 citoyens genevois ont renvoyé leur enveloppement au Service des votations et élections. Pas terrible et inquiétant pour les partis qui sont déjà focalisés sur le prochain scrutin du 11 octobre. Capital pour Genève ce scrutin, car il déterminera la capacité de gouverner du Conseil d'Etat que nous éliront le 15 novembre.

    Pour rendre hommage aux députés genevois qui terminent la législature, je leur propose un jeu, histoire de tuer le temps, puisque leurs trops longs débats en plénière consistent pour l'essentiel à écouter pour la nième fois les mêmes arguments débités en commission.

    Or donc, hier le Figaro informait ses lecteurs, de la publication par l'Etat français en partenariat avec trois magazines (dont Okapi) pour jeunes d'une brochure au titre qui ne laissera aucun indifférent: Pourquoi on paie des impôts!

    Ludique mais pas simpliste la brochure explique évidemment la fiscalité française qui est assez différente de la fiscalité suisse, hormis la TVA, invention française désormais adoptée par presque tous les pays du monde.

    La brochure renvoie à un jeu cyber-budget - genre Simcity très simplifié mais pas bêbête - auquel tous les parlementaires devraient jouer avant de siéger, ça éviterait d'entendre parfois des âneries du genre "demain on rase gratis!".

    Pour jouer, cliquez ici.

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  • Rue de la Muse: le virtuel fait dans le hard

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    morand unger expo.jpgA deux pas de la SIP, la bien nommée rue de la Muse a accueillie hier après-midi l’égérie de Rezonance dans ses nouveaux locaux. Geneviève Morand porte à bout de bras la plus vieille - tout est relatif - organisation de réseautage encore en vie née dans la mouvance des First Tuesdays - la plupart des autres sont mortes. Le plus performant, dit-elle, de la Greater Geneva Berne Area, concept récemment créé pour désigner la nouvelle promotion économique commune des cantons romands et Berne dès le 1er janvier 2010.

    Rezonance, pour faire simple et au risque d'être caricatural, est à Facebook ou à LinkedIn ce que le minitel fut à l’internet, un précurseur génial mais dépassé par plus populaire. Rezonance, c'est aussi dix-huit cellules d'entraide destinées aux femmes entrepreneuses. Le patron de l'économie publique et de la santé publique - la santé c'est un business comme chacun sait - s'est réjoui de la pérennité du réseau gros de dix mille acteurs. Trente mille inscrits corrige Geneviève Morand.

    Mais que diable ambitionne-t-elle rue de la Muse. On le découvrira dans la vidéo de la conférence de presse. Faute d'avoir obtenu un résumé simple, j'ai compris que Muse 2.0 est d'abord un pied à terre, une cristallisation dans le monde des humains d'un réseau qui depuis le début a pratiqué le "on" et le "off".

    Ce besoin d'un port permanent, d'un pignon sur rue me fait penser à ces journaux en ligne parisiens Mediapart et  Bakchich (sortie le 23 septembre) qui annoncent des éditions hebdomadaires imprimées pour capter un public plus large.

     

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  • CEVA: Les fausses Lapalissades de Roger Vioud

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    vioud.jpgSauf surprise énorme et désaveu historique de la classe politique, le CEVA sera sans doute avalisé par les Genevois le 29 novembre prochain. Ce ne sera pas la première fois que les électeurs seront abusés, mis devant le fait accompli, soumis à un feu roulant d'arguments tous plus fallacieux les uns que les autres.

    Commençant la campagne, le blog Pro CEVA reprend un article que Roger Vioud, élu socialiste d'Annemasse au Conseil de la région Rhône Alpes a publié sur son blog le 2 septembre et intitulé "Le projet CEVA: et si...". Alp-Rail assène les mêmes évidences apparentes. Pas de plan B!

    Analysons donc les propos du politicien président de la Commission "Europe, relations internationales et coopération".

    Roger Vioud rappelle que "le vieux projet du CEVA, date de 1912 et a donné lieu à un accord Franco-Suisse, sur un trajet très précis. En conséquence de quoi si ce projet n’est pas respecté, le traité devient caduc et les financements des deux Etats chacun pour ce qui les concerne, disparaissent…"

    Les menaces des politiciens valent sans doute autant que leurs promesses. Sur le fond, Roger Vioud a la mémoire courte.

    Lorsqu'en juin 2002 les députés genevois ont voté le premier crédit du CEVA, ce fut la surprise du côté français, qui avait été convaincue par les Genevois de l'option du métro léger. La volte-face genevoise provient du fait que le financement fédéral du métro léger n'était pas garantie par la convention de 1912 avec les CFF. L'ironie de l'histoire, c'est que trois ans plus tard Berne adoptait la loi sur les infrastructures d'agglomération. C'est cette loi qui finance le CEVA, mais qui finance aussi les trams, les RER et les métros comme celui de Lausanne.

    En vérité, les CFF n'investissent pas un franc dans le CEVA. D'ailleurs dans les années 70 lorsque le Conseil d'Etat voulait déjà ressusciter la liaison Cornavin Annemasse, les CFF s'y opposèrent préférent relier Cornavin à Cointrin dont le potentiel de passagers était jugé supérieur... Aujourd'hui encore on ne dispose d'aucune étude sérieuse évaluant le potentiel réel de frontaliers qui emprunteront le CEVA.

    Cela posé, Roger Vioud énumère dix avantages du CEVA...

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