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Politique genevoise - Page 146

  • Deux événements historiques genevois passés inaperçus

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    DSC02391.JPGConformément à l'alinéa 2 de l'article 65 du règlement, reflet de la loi constitutionnelle qui dispose que les travaux des commissions ne sont pas publics -  loi constitutionnelle concoctée par un Grand Conseil revêche, mais plébiscitée par des Genevois convaincus qu'il faut réviser totalement la Constitution de 1847 - la Constituante a organisé mardi 8 septembre une audition-débat publique à Thônex. Une première historique à laquelle une septantaine de personnes, dont de nombreux constituants, ont participé activement durant 2h30 chrono.

    On en trouvera des échos dans la Gazette de la Constituante, ici et et encore . Aucun média n'en a parlé. Pourtant le sujet était d'importance. Il s'agissait rien moins que de discuter de la forme à donner à la gouvernance démocratique de la région franco-valdo-genevois. Genève prendrait un risque à laisser se développer cette animosité antifrontalier dont deux partis poujadistes font leur beurre ces jours.

    L'autre événement historique est l'intervention officielle de la Chancellerie d'Etat flanquée d'une cohorte de Dircom de Département à la Tribune de Genève. Le ministère de la bonne parole et de la bienséance publique, sans doute mandaté par un Conseil d'Etat prudemment resté dans sa Tour Baudet, est descendu à la rue des Rois pour demander un peu plus de contrôle de certains blogs et des commentaires qui émaillent, très nombreux, les articles et les billets publiés sur le site www.tdg.ch.

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  • "La hausse des cotisations maladie à Genève, c'est pas moi!"

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    DSC02476.JPGFlanqué à sa droite du docteur Philippe Schaller (Onex, réseau Deltan) et à sa gauche du docteur Philippe Morel (un ponte des HUG), tous deux candidats PDC au Grand Conseil, le bon docteur Unger a donné hier soir la primeur, à une grosse cinquantaine de militants du PDC, des informations qu'il livre à la presse ce matin sur l'évolution des coûts de la santé publique à Genève de 2005à 2008.

    Le message est simple et à forte valeur électorale: "Je ne suis pas responsable de la hausse des cotisations que va propablement annoncer l'Office fédéral des assurance sociales fin septembre pour Genève." Interpellé par la TSR, le site ww.bonus.ch estime la hausse à 9,2% à Genève.

    prime maladie 2010 tsr.pngGrâce aux exercices d'économies mis en oeuvre par la direction des HUG, absente hier soir à Plan-les-Ouates, les hôpitaux ont plafonné leurs dépenses à la charge de l'assurance de base. Calculé par patient, la hausse des coût atteint tout de même 4,7% de 2005 à 2008, mais c'est deux fois moins qu'en Suisse.  Reste que le canton dépense toujours 3881 francs par an et par patient quand la moyenne suisse en est à 2973 francs.

    Pas un mot sur la polémique en cours déclenchée par la Commission d'évaluation des politiques publiques sur l'état de mise en oeuvre de la planification sanitaire cantonale qui en 35 pages déclare irréalisable son mandat faute tout simplement de l'existence d'une telle planification.

    Si la hausse des cotisations n'est pas imputable aux hôpitaux, c'est que la facture continue d'exploser dans les autres secteurs de la santé: la médecine de ville qui coûte à Genève presque deux fois plus qu'en moyenne suisse.

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  • Le dernier budget de David Hiler?

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    hiler main.jpgDavid Hiler est un ministre des finances heureux. Une bonne fée préside-t-elle à la destinée du géant blond, comme l'appelle affectueusement le député Losio? On pourrait le croire à la lecture du projet de budget 2010.

    Ayant telle la fourmi de la fable amassé des centaines de millions durant trois ans grâce à des recettes fiscales exceptionnelles - le mot est faible - dont il n'est guère responsable, le ministre genevois des finances termine la législature en redistribuant largement la manne publique: 7,6 milliards de dépenses courantes et presque un milliard de dépenses d'investissements, soit près de 19'000 francs par habitants. Ce qui, comme dirait Patrice Mugny, permet à une famille de 4 personnes de se dire gagnante tant qu'elle ne paie pas 80'000 francs d'impôt cantonal par an! Car à ce montant de dépenses publiques s'ajoutent la dépense communale.

    On se demande qui a bien pu être oublié dans la distribution des prix. Les communes? Même pas. C'est l'éclat de rire général à l'écoute des  gérémiades de la Ville de Genève.

    Peut-on se fier à ce budget? Impossible de l'affirmer. Il y a trop d'inconnues à cette heure pour savoir s'il pèche par optimisme ou pessimisme. Les choix sont cependant faits en matière d'investissements notamment. On va donc bétonner des kilomètres de tram et le CEVA. Un investissement d'avenir? On peut en douter, mais, à Genève, les bétonneurs ont perdu le sens critique et les Verts ne jurent que pas le fer. Peut-être un investissement pour le futur ministre du territoire qui pourrait bien être David Hiler.

     

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