Conformément à l'alinéa 2 de l'article 65 du règlement, reflet de la loi constitutionnelle qui dispose que les travaux des commissions ne sont pas publics - loi constitutionnelle concoctée par un Grand Conseil revêche, mais plébiscitée par des Genevois convaincus qu'il faut réviser totalement la Constitution de 1847 - la Constituante a organisé mardi 8 septembre une audition-débat publique à Thônex. Une première historique à laquelle une septantaine de personnes, dont de nombreux constituants, ont participé activement durant 2h30 chrono.
On en trouvera des échos dans la Gazette de la Constituante, ici et là et encore là. Aucun média n'en a parlé. Pourtant le sujet était d'importance. Il s'agissait rien moins que de discuter de la forme à donner à la gouvernance démocratique de la région franco-valdo-genevois. Genève prendrait un risque à laisser se développer cette animosité antifrontalier dont deux partis poujadistes font leur beurre ces jours.
L'autre événement historique est l'intervention officielle de la Chancellerie d'Etat flanquée d'une cohorte de Dircom de Département à la Tribune de Genève. Le ministère de la bonne parole et de la bienséance publique, sans doute mandaté par un Conseil d'Etat prudemment resté dans sa Tour Baudet, est descendu à la rue des Rois pour demander un peu plus de contrôle de certains blogs et des commentaires qui émaillent, très nombreux, les articles et les billets publiés sur le site www.tdg.ch.