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Pays, paysans - Page 47

  • Sacrées frontières!

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    Ge en 1851.jpgTrois petites histoires parmi des milliers d'autres - je ne doute pas que vous alimenterez cette rubrique - pour illustrer l'anachronisme de la frontière genevoise. Elle concerne une école à Nyon, un parking à Bardonnex, et des vignerons à Soral et Dardagny. Fut un temps béni (?) où une zone franche entourait Genève. Elle fut à géométrie variable. La France voulu l'abolir dans les années 20. Un tribunal international la rétablit dans les années 30. Finalement la Communauté européenne eut raison de cette particuliarité historico-économico-géographique. La zone était un régime douanier qui permettait de nourrir Genève aux temps pas si anciens, où Genève ressemblait -on était en 1851 - à l'illustration ci-contre [cliquer sur l'image pour l'agrandir]

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  • Ouf, les grenouilles sont bien logées!

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    crapaud-g.jpgDormez tranquilles, braves Genevois! Pendant que, pénurie oblige, vos loyers augmentent et que nombre d'entre vous cherchez en vain le gite minimal, le Département du territoire annonce que l'inventaire des mares à crapauds est sous toit. Sous le titre: "Genève abrite des sites d'importance nationale pour la reproduction des batraciens", le Département convoque une conférence de presse dans les bois de Loex, à une encablure du PACA Petit-Lancy Bernex.

    La lecture du communiqué dit toute la sollicitude des agents de la fonction publique pour nos amis les bêtes. Il est vrai que les batraciens n'abusent pas des voies de recours. A lire le dernier bilan de notre ministre Vert Robert Cramer, je croasse qu'il serait bien aise de gouverner des reinettes. A noter qu'on peut se rendre au bois des Mouilles par le bus 43 des TPG, ce que ne précise pas l'invitation.

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  • Payer les paysans, subsidier les consommateurs!

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    légumes train.jpgReto Cadotsch, le "Che" des Jardins de Cocagne, et François Erard, la patron des paysans genevois, sont tombés d'accord avec Willy Crétegny, le viticulteur rebelle de Satigny, samedi soir à l'Alhambra (voir les billets ci-dessous). Ils auraient aussi été d'accord avec Pierre-André Tombez, président d'Uniterre, vendredi: les paysans ont droit à un juste prix pour leur travail, réclament-ils d'une même voix. Marre des subventions, de la paperasse qui va avec et des fonctionnaires qui contrôlent! Si les denrées agricoles de qualité sont trop chers et bien c'est les pauvres qu'il faut aider!

    Il y a un autre secteur économique, me suis-je dit, où l'Etat aide largement les pauvres à payer leur consommation. C'est celui de la santé.

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