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Pays, paysans - Page 43

  • Révolte paysanne: Emile Battiaz solidaire des laitiers

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    Vendredi matin, Emile Battiaz était encore là à midi devant la Migros de la place du Cirque, solidaire des laitiers comme il dit qui n'arrive plus à nouer les deux bouts. Je lui ai donc demandé ce qui le motivait à interrompre les vendanges pour manifester en pleine ville.


    A 60 centimes le litre, le prix du lait n'est plus réménérateur. La jacquerie court dans toute l'Europe où des milliers de petites exploitations sont menacées de disparition car leur prix de revient est trop élevé par rapport aux usines à lait automatisées des grandes plaines.
    En Suisse, c'est Uniterre l'ex-syndicat - minoritaire - de Fernand Cuche qui mène le bal. Il réclame que les gros distributeurs - Coop et Migros en tête - paient le lait un franc le litre au producteur. Illusoire. A moins

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  • Révolte paysanne

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    DSC02552.JPGQui sont ces paysans, ce matin, qui circuleront en tracteur de la Migros de Plan-les Ouates à Migros-Vibert à 9h30, puis à la place du cirque à 11h? Qui sont ces révoltés qui affichent leur ras le bol au bord des chemins et dressent des vaches en plastique sur les giratoires comme ici à Compesières commune sans vaches depuis bientôt une génération [cliquer sur l'image pour l'agrandir]?

    Les journalistes peuvent suivre l’ensemble des activités soulgine le communiqué de presse et s'adresser à Rudi Berli, un paysan habitant la ville et cultivant des légumes à Saconnex-d'Arve.


    C'est Uniterre qui mène la fronde. Le syndicat minoritaire milite pour une nouvelle grève du lait, dont le prix s'effondre (60 centimes environ à la production), alors que les stocks de beurre et de poudre de lait coûtent une fortune aux contribuables suisses.

    La faute à qui?

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  • La fin des paysans, est-ce la faim du monde?

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    paysans vannant.pngLes urbains se sont toujours fichus des agriculteurs, ces bouseux, ces péouais. Sauf quand ils ont faim et encore. D'abord parce que la plupart des urbains en sortent.

    Ces paysans qui viennent grossir les faubourgs gigantesques des mégaloples connaissent la dureté de la condition de vie à la campagne: dureté de la terre, rigueur de la nature, rapacité des oiseaux, des rats, des vermines, des herbes concurrentes, qui ne vous laissent aucun répit. Banalité de la vie rurale, pression sociale du village, éloignement des soins médicaux et des divertissements. Sauf la télé, souvent le seul meuble de la maison, quand l'Etat a bien voulu tirer une ligne électrique pour son administration où chacun branche un fil vagabond.

    Voilà la vie du paysan! A mille lieux de Martine à la ferme, que nous sert la Migros dans ses spots publicitaires, ou des Jardins de cocagne que veulent imposer à Genève les tenants de la souveraineté alimentaire.

    Pas étonnant que les gens des campagnes cherchent à échapper à cette condition, même si c'est souvent pour tomber plus bas encore. Car, aux  conditions non paradisiaques de la vie à la campagne, s'ajoutent les rigueurs des politiques, qui rarement mettent l'agriculteur au rang des priorités nationales, et du marché mondial, qui lui a fait le choix du tout commerce parfois au mépris de la nature.

    La fin des petits paysans, est-ce la faim du monde?

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