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Pays, paysans - Page 50

  • Publicité comparative paysanne

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    beurre oct 08 fr.pngAvez-vous sur les murs de nos villes? Les paysans suisses font de la publicité comparative. Enfin quand je parle de paysans, je pense moins aux travailleurs de la terre et aux éleveurs qu'à l'agro-business. Celui du lait en l'occurrence qui a pris le pouvoir et détermine désormais davantage le revenu du paysan que ne le faisait la Confédération au temps jadis où l'agriculture suisse fonctionnait comme un gros kolkhoze nationale. "Produisez, on s'occupe du reste" était le mot d'ordre d'une agriculture héritée du plan Wahlen.

    Aujourd'hui l'agriculture suisse est méconnaissable. D'ici quelques années, 2015 au plus tard, elle sera eurocompatible. De gré ou de force. Elle apprend donc à se battre à armes égales. Les vaches suisses ayant pissés du lait plus que d'habitude une petite montagne de beurre s'est accumulée. Il faut donc convaincre les Suisses de manger du beurre.

    Le site www.beurre.ch a été conçu pour ça: convaincre l'urbain que le beurre c'est plus naturel que... que la margarine bien sûr. Preuve à l'appui. Voyez ici. Trudi ou Barbie à vous de choisir!

    Notez que, dans le genre décalé, les paysans genevois ne sont pas mal non plus. Il y a quelques mois ils ont vendu leurs vins avec cette pub.

  • Cochon de sondeur!?

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    avenir suisse sondage prix alimentaire.pngAvenir Suisse, la citerne à pensées (thinktank) d'une dizaine de grosses entreprises suisses, dont la branche romande est dirigée par Xavier Comtesse, lance un sondage sur son site internet.

    Le libellé de la question fait bondir les paysans suisses: "Les produits alimentaires sont en moyenne 45% plus chers en Suisse que dans les pays voisins. Qu'en pensez-vous ?"

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  • Le FMI, bouc-émissaire de l'OMC

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    sudonline.pngDans une intéressante interview de l'ambassadeur luxembourgois Feyder, préposé au Pays les moins avancés à l'OMC, Gorgui Ndoyé, journaliste sénégalais basé à Genève, revient sur les causes de l'échec du cycle de Doha, un article publié par Sudonline:

    • refus de certains pays de s'ouvrir davantage,
    • inadéquation du calendrier (présidentielles américaines en novembre et renouvellement de la Comission européenne en 2009),
    • manque de coordination avec d'autres acteurs de la gouvernance mondiale, le Fonds monétaire international en particulier, dont les politiques d'ajustement structurelles ont profité aux exportations agricoles souvent subventionnées des pays du nord.

    Ce que ne dit pas mon ami Gorgui, c'est que les politiques d'ajustement structurel répondaient et répondent toujours à l'obligation de remettre sur pied des pays en faillite, en raison d'investissements erronnés et de dépenses publiques inadaptées, notamment en matière d'armement. Sans parler de la gangrène du clientélisme et de la corruption.

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