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Gestion publique - Page 172

  • Le 12 décembre ne sera pas férié et l'ICF ne sera pas réformé

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    Le Grand Conseil est débordé. Le GPL (Grand Pierre Losio), député vert, indiens des Pâquis et excellent blogueur tient régulièrement la chronique des piles et des propos sans fin de nos députés beaux parleurs.

    Ce n'est donc pas ce soir, sauf surprise, que nos élus refuseront le projet de loi 10156 du MCG déclarant le 12 décembre jour férié. Telle est du moins la décision, prise à l'unanimité moins la voix d'Eric Stauffer, par la commission des droits politiques en février 2008. [ il suffit de cliquer sur le mot projet de loi pour connaître les raisons de ce refus net]

    Ce n'est pas non plus ce soir, sauf surprise, qu'ils refuseront le projet de loi 10126 du Conseil d'Etat sur le mandat de l'Inspectorat cantonal des finances. Le sujet est un poil plus complexe que la férie opportuniste de l'Escalade. Et il est plutôt rare qu'une commission - la commission de contrôle de gestion en l'occurrence - refuse purement et simplement un projet de loi du gouvernement. Certes les commissaires assortissent leur refus d'une motion qui demande au Conseil d'Etat de commander une étude d'impact de la Cour des comptes en 2011, au terme de laquelle il sera temps de clarifier les rôles et responsabilités respectifs des organes de contrôle de l'Etat.

    Les députés de la Commission de contrôle de gestion n'ont en fait guère digérer l'attitude du Conseil d'Etat dans cette affaire. Le gouvernement s'est en effet fait tirer les oreilles pour avoir tardé à nommer un nouveau directeur à la tête de cet organe de révision interne et pour avoir tenté de priver les députés du droit de recevoir les rapports de l'ICF et la CCG de son droit de saisine.

    La Constituante aura sans doute son mot à dire sur ce sujet. D'ici là les députés de la CCG pourraient peut-être plancher sur cette idée: pourquoi ne pas créer un corps romand voire suisse d'inspecteurs des finances? De quoi favoriser l'indépendance de ces agents et offrir une carrière nationale, mais non fédérale (en attendant l'Europe) à une petite partie des fonctionnaires cantonaux.

     

  • Médecins: ça rue dans les brancards

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    coût de la santé 06.pngMa dernière note sur les coûts de la santé a suscité quelques réactions, moins vives pour la plupart que mes propos. Pour l'objectivité du débat, je donne ci-contre (cliquer sur l'image pour l'agrandire) et ci-après le coût du système de santé suisse. Ce sont les chiffres de l'Office suisse de la statistique, tels qu'ils ressortent de la brochure 2009 de huit pages, six à parler des bons points du système et une à évoquer les coûts.

    On découvre que le système de santé coûte 6'983 francs par habitant, soit 27'932 francs par année pour une famille de quatre personnes. C'est évidemment une moyenne. Et chacun sait que les dernières années, voire les derniers mois de la vie, sont hors de prix (je sais que je vais à nouveau m'attirer des commentaires).

    Néanmoins, il est légitime et nécessaire que les responsables du système de santé cherchent les moyens de réduire ces coûts.

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  • Un PDC bavard contre trois libéraux quasi cois

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    horlogerie.pngPrésident de Léman Bleu, mais aussi de la Fondation pour l'aide aux entreprises, Philippe Lathion n'a pas sa langue dans sa poche. Hier soir, au cours d'une conversation privée dans les studios de Léman Bleu, il a tout de go dénoncé l'attentisme des banques, UBS en particulier, riche des milliards des contribuables suisses, qui se permettrait de refuser des lignes de crédit à des PME pourtant cautionnées par l'Etat de Genève. C'est un comble! Un scandale, clame le bouillant Valaisan. Et d'énumérer les conditions d'une politique de sauvetage du tissu économique genevois.

    1) Le gouvernement doit d'urgence prendre langue avec les banques commerciales pour desserrer les conditions du crédit aux PME, notamment aux sous-traitants de l'horlogerie qui voient leurs carnets de commande se vider et les délais de paiement s'allonger. Sans quoi la liste des faillites va exploser ces prochains mois.

    2) L'Etat doit commencer par montrer l'exemple et payer ses factures à 30 jours et non à 120 comme c'est enconre trop souvent le cas.

    3) La FAE doit assurer une aide à la facturation pour aider les PME dont les créanciers se font tirer l'oreille.

    4) La FAE doit obtenir des moyens de l'Etat pour augmenter son volant de cautionnement et cas échéant pouvoir prendre des participations minoritaires.

    En face, trois libéraux un peu ébahis et presque cois.

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