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Gestion publique - Page 170

  • Faire poutzer les élèves?

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    putz.jpg"Pour faire des économies, la ville d'Hildesheim, en Allemagne, a décidé que les écoliers passeraient désormais le balai dans les classes". C'est le gros titre de la page 3 du Monde dans son édition du 31 mars. Polémique ponctue le quotidien parisien.

    La polémique viendra-t-elle du fait de se serrer la ceinture ou du retour d'une discipline concourrant à l'instruction publique? Les deux sans doute mon capitaine. La riche canton de Genève et ses communes qui engrangent des millions à ne plus savoir qu'en faire - nombre d'entre elles thésaurisent scandaleusement - ne sont pas dans l'état d'imposer ce genre de service aux élèves.

    Au risque de passer pour un barbon, je m'en désole. Si les règles sont claires et les élèves rémunérés individuellement et collectivement, je pense que des activités de nettoyage, comme de sécurité ou de médiation feraient du bien.

  • Mais que fait donc la police?!

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    levée de corps.pngQuel est le pire travail d'un policier? La question est d'actualité, à l'heure où la publication du prix de revient pour l'Etat d'un simple agent rallume la polémique. C'est la publication récente du rapport Anoni et surtout celle du rapport de la Cour des comptes qui braquent le projecteur sur les mécanismes complexes de la rémunération de la police. Sur son blog, le député Pierre Weiss mène la charge, tandis que sur le sien le président de l'Union du personnel du Corps de police Walter Schlechten réplique coup pour coup. Le Conseil d'Etat reste coi prenant le risque d'être complice d'un Laurent Moutinot qui compte les mois qui le séparent de son terme au gouvernement sans gloire.

    Que que fait donc la police? Il faut pour le savoir ouvrir un autre bréviaire que les deux rapports cités. Un ouvrage paru il y a un an bientôt chez Labor et Fides, qui ne s'affiche donc plus ostensiblement sur les gondoles des libraires. Sa mise est toute de pudeur, de misère, de prière presque. Il nous a fallu, hier chez Payot Chantepoulet - c'est un fait - le quémander au sous-sol. Il conte, cet ouvrage singulier, les derniers pas des hommes déjà froids avant que les Pompes funèbres les portent en leur ultime demeure, six pieds sous terre, ou ne les réduisent en cendres au crématoire de Saint-Georges. A moins de ne pas être retrouvés et d'échapper ainsi aux policiers, à ces inspecteurs en particulier, qui, cinq au six semaines par an, sont commis aux "Levées de corps".

    Près d'une par jour à Genève.

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  • Un milliard de bénéfices en 2008! Autant de déficit en 2009?

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    rade jet d'eau.jpgAu-dessous du milliard, on ne joue plus. L'Etat de Genève comptabilise pour la première fois 6 milliards de francs de recettes fiscales. Et réalise près un milliard d'excédent de revenus en 2008. Un milliard, que David Hiler a réduit à 496 millions en passant d'un coup en charge 186 millions liés à la comptabilisation de certains actifs, 100 millions au titre de la péréquation Berne cantons Genève et 179 millions liés aux routes nationales. Super!

    Mais 2009 et 2010 risquent bien de se terminer avec des millions de déficit. Une nouvelle fois, en effet, l'exercice clos le 31 décembre dernier enregistre des impôts dus au titre des années antérieures. Le responsable de ces corrections à répétition est le système de traitement des impôts dit post-numerando. Ce système qui est un avantage pour le contribuables qui paie durant l'année en fonction de ce qu'il gagne cette même année a rendu beaucoup plus acrobatique la comptabilité des recettes fiscales.

    En effet, les recettes fiscales inscrites aux comptes 2008 ne sont pas l'addition des bordereaux adressés aux contribuables, mais une évaluation de ces bordereaux. En effet ce n'est qu'au cours de l'année 2009 au fur et à mesure du dépouilement des déclarations fiscales portant sur les revenus 2008 que le Service financier de l'Etat pourra vérifier si son estimation inscrite aux comptes est corroborée par la réalité. Il n'est pas impossible donc que l'estimation des rentrées fiscales qui sera inscrite aux comptes 2009 doivent être corrigées à la baisse quand l'AFC dépouillera les déclarations fiscales 2008 l'an prochain.

    Et pendant ce temps, on se demande toujours si les prestations de l'Etat de Genève sont délivrées au juste prix et dans la juste quantité. Mais David Hiler travailled'arrache pied à la mise en place de la comptabilité par prestations. Espérons qu'il vaincra les résistances internes d'une fonction publique toujours rétive à jouer cartes sur table.