L'image de Praille Acacias Vernet en 2013? Non, mais bien celle du Kreis 5 de Zurich où culminera cet automne la plus haute tour de Suisse. Cet ancien quartier industriel bâti entre les voies de chemin de fer et la Limmat est en pleine métamorphose. Cette semaine le Tagi revient sur une autre mue qui fait jaser à Zurich et qui ferait sans doute jaser aussi à Genève: l'arrivée des millionnaires dans le District 5 (ici et là).
Gestion publique - Page 119
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Le PAV en 2013?...
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Jardiniers du paysage: les squatters agricoles de Plan-les-Watches sont là pour quelque temps
La Justice a enregistré la plainte de Wincasa, la régie. La police s'en est tenue au minimum syndical, avant de se retirer en bon ordre. Les squatters agricoles de Plan-les-Watches ont résisté, sans trop bouger. Ils cultiveront leur jardin sans doute jusqu'à l'hiver.
Il n'y a pas péril en la demeure. Le droit de propriété n'est guère bafoué par trois poireaux, quelques scaroles et sans doute une ligne de cardons épineux AOC de Plainpalais. Tout juste les écolos pourraient-ils se plaindre de la disparition d'un espace sauvage... Je rigole.
A Genève, rares sont les terres en friche. En zone constructible, le plus souvent des baux à bien plaire, des contrats de confiance, permettent l'exploitation des surfaces jusqu'à ce que les autorisations de construire entrent en force. De vraies friches existent certes. Elles sont officielles...
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Monsieur Hiler, un homme fort?
David Hiler passe pour être l'homme fort du gouvernement. Tout est relatif! C'est le géant vert des Verts, un homme vif d'esprit, quoique difficile à percer, rompu à la politique, non dogmatique - les milieux financiers sont toujours ébahis à l'idée que c'est lui et non un libéral qui a ouvert la porte aux hedge funds... Il n'envisage pas, sauf surprise, de supprimer les forfaits fiscaux, tient tête aux syndicats, annonce de très confortables bénéfices, bref voilà un bon vert libéral.
Mais quelle mouche l'a donc piqué hier pour tancer les patrons genevois coupables à ses yeux et sans doute à ceux de ses collègues de ne pas être assez solidaires du gouvernement dans sa lutte contre le chômage. Voilà une parole forte que toutes les personnes concernés ont dû apprécier. Mais qui dénote malheureusement une faiblesse de gouvernance. On se demande au passage pourquoi cette remontrance populiste n'est pas sortie de la bouche du ministre en charge de l'emploi ou de celle du président du Conseil d'Etat (absent).