Si l'on en croit l'encart publicitaire inséré dans mon journal préféré et sans doute dans quelques autres*, le "coup d'envoi du chantier de siècle" sensé relié Cornavin à Annemasse depuis 1912 sera donc donné le 15 novembre 2011, à la Praille, en présence de la ministre suisse des transports et des sept conseillers d'Etat de notre petit canton. L'invitation ne mentionne aucune autorité vaudoise ou française. Les frontaliers ne seraient-ils pas les bienvenus? Y aurait-il de l'eau dans le gaz au-delà du Foron ou de la Versoix?
Le RER tant attendu doit relier, 110 ans après son "heureuse" conception, "Coppet à Evian/St-Gervais et Annecy". Même si l'essentiel de l'étape du tronçon est genevoise, il aurait été bison fûté de citer nos voisins dans l'invitation.
[Mise à jour le 14 à 16h: Jean-Jack Queranne, président de la région Rhône-Alpes, sera présent à la Praille et prononcera un discours. Le conseiller d'Etat vaudois Marthaler sera également présent. L'Etat de Genève a invité 1300 personnes. Si d'autres personnalités n'ont pas été citées dans l'invitation publique c'est que leur confirmation est arrivée trop tard, dit-on au DCTI.]
Angela Merkel se serait convertie au salaire minimum. En ces temps de néolibéralisme triomphant, la chancellière est contrainte de revoir son cathéchisme. Elle a déjà biffé le chapitre nucléaire. Elle devrait accepté ce week-end l'appel de sa base à un salaire minimum.
Zappelli parti, les beaux esprits cherchent la perle rare. Dans le comité interpartis, qui réunit tous les partis (si!) sous la présidence du PDC Yves Magnin, les avocats vont trier le ou les candidats qui sauront se couler dans le moule et accessoirement rétablir la confiance. Ah la confiance! Nécessaire et suffisante pour permettre à la justice de ronronner dans son Palais fermé.