Parfois il vaut mieux perdre, ça stimule l'inventivité.
L'échec en votation populaire du Transrun ne fera pas la ruine de Neuchâtel. Les opposants au RER, qui devait raccourcir de moitié le trajet entre le haut et le bas, pavoisent. Pour eux comme pour le gouvernement, le plan B ne saurait être la revitalisation de la voie actuelle - que les CFF se débrouillent -, mais l'investissement dans un puissant réseau internet et la connexion de toutes les entreprises, écoles, bureaux décentralisés du canton. L'invention d'ateliers partagés aussi. Avec, peut-être, le transport des marchandises seulement, par tube sous vide, un mini-swissmetro bien moins cher qui n'exigerait pas la sécurité exigée pour le transport des personnes.
Aux autorités de montrer l'exemple en créant le premier Grand Conseil bilocalisé et relié par grand écran, en attendant le parlement 3D en réalité virtuelle. Les Neuchâtelois voulaient investir 680 millions dans un transport du XIXe siècle, c'est leur chance de pouvoir opter pour les tranports du XXIe.
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