Gestion publique - Page 107
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Genève sans budget
Cinq des quinze membres de la commission des finances ont donc voté le budget du canton de Genève. Quatre députés ont voté contre, cinq se sont abstenus et deux ont disparu dans la nature dont, hypothèse probable, le député Gautier qui n'entend pas se faire dicter son choix par un jeunot radical fût-il devenu ministre de la sécurité. Dans son blog - rendons-lui hommage d'avoir le courage de défendre ses idées - il explique ce soir que le budget est le vote le plus important du Grand Conseil. Personnellement je n'en crois rien. Quelques raisons de mon scepticisme. -
Du ni-nisme au puis-puisme
Les communes sont-elles satisfaites du remède Longchamp pour résoudre la crise du logement? On n'en sait encore rien. Elles ont gagné du temps. Le Conseil d'Etat a sorti quelques projets du plan directeur 2030, en a étalé d'autres, bref à coupé la pilule en morceaux pour mieux la faire avaler.
Il a ajouté à sa démarche ni hausses d'impôts ni baisses des prestations proclamée au début de la législature un puis-puisme final: d'abord quelques immeubles à Vessy et à Ambilly et aux Cherpines et au PAV - tiens on ne parle plus des 15000 logements qui devraient s'y bâtir - puis on verra. Simple bon sens, le plan directeur actuel n'a-t il pas été révisé une ou deux fois depuis 2001?
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Gross Genf et le stade-franc
Gross Genf. Je trouve cette étrange expression sous la plume de mon confrère Pascal Décaillet à propos de la relance par trois écolos, dont le président du Grand Conseil vaudois, le député de Nyon Philippe Martinet, de faire jouer au stade de Genèe le club de football haut-savoyard ETG, Evian (ville de son sponsor) Thonon (ville de son terrain avant que sa montée en Ligue 1 ne l'oblige à trouver refuge à Annecy) et Gaillard (ou les Croix de Savoie sont nés).
Le journaliste, dont on suppose qu'il est contre cette invasion sportive, mais ne paraît pas s'offusquer que toutes les équipes soient formées de joueurs mercenaires sans frontière, en profite pour ressasser un de ses thèmes favoris: la dictature des élites qui nous gouvernent, qui décident à notre place sans consulter le peuple. Horreur! Véritable crime majeur de lèse démocratie dans ce pays qui continue de croire que le pouvoir est au bout du bulletin de vote. Thème porteur de tous les populismes au demeurant qu'il soit de la gauche extrême ou de la droite extrême.
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