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Gestion publique - Page 103

  • Le coup de pouce des patrons genevois aux Verts

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    Même avec le retour probable de sa frange anticapitaliste, la gauche ne rêve plus de remporter la majorité au Grand Conseil qu'elle détient en vile de Genève et dans quelques autres communes, la faute aux Verts qui pourraient perdre quelques plumes le 6 octobre prochain.

    Certes le canton n'est pas à l'abri d'un tremblement de terre politique suivi d'un tsunami qui pourraient emporter le PDC et plus sûrement l'UDC, deux partis menacés de passer sous la barre du quorum haut placé à 7%. Encore que le meurtre d'Adeline et le cafouillage institutionnel du trinôme prison-santé-justice, que ce drame révèle au grand jour, risquent de donner un petit coup de pouce aux extrêmes. Pas de quoi pour autant justifier un report des élections comme le suggère le PLR Thomas Barth.

    Combien de plumes vertes en moins: 2, 4, 6, le 6 octobre?

    Les Verts mûrissent, votent tantôt à gauche en matière sociale, tantôt à droite en matière fiscale. Quelques-uns sont séduits par les Verts'lib à qui l'on donnera au mieux 5% des voix. Les Verts sont aussi handicapés par des messages contradictoire sur le réchauffement climatique, la ras le bol des Genevois face au catéchisme de la nouvelle bien bienpensance et l'énervement croissant face à une mobilité de plus en plus immobile, sans compter les derniers coups opportunistes de leur conseillère d'Etat en perdition: le retour du tram 18 et la diffusion d'un tract promettant la grande traversée du lac vers 2030.

    Justement la traversée, leur ennemi public numéro un, voilà que les patrons ressortent des cartons les deux projets - le pont et le préfinancement privé public - pour lesquels Philippe Joye s'est battu pendant dix ans face au désert moutinien et à la naïveté mullerienne.

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  • André Hurter, un fusible nommé Don Quichotte devenu vizir

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    IMG_3512.JPGIl y croyait fermement à l'énergie éolienne le bon André Hurter. En juin dernier, alors qu'il savait que sa tête était déjà sur le billot, il montrait, passionné, la carte de Suisse, où il avait planté des petits drapeaux. Là où il rêvait de dresser des moulins à vent. Un Don Quichotte André Hurter emporté par le vent? Sans doute, mais un Don Quichotte qui était devenu le vizir des SIG, à la place du grand vizir socialiste Daniel Mouchet. Ce n'est donc pas le vent qui la tué. Le nouveau vizir Alain Peyrot devait retrouver sa couronne pour le bon fonctionnement des institutions. C'est fait.

    Sa descente en vol, un beau matin de septembre, pour faute grave dans un investissement mineur n'est qu'un prétexte. Les représentants de ceux qui, majoritairement, ont voté la fin du nucléaire à Genève, mais qui, faute de vent sur leur territoire et ayant refusé, tantôt deux siècles, de l'étendre à ses frontières naturelles, les crêtes du Jura et du Salève, se trouvent fort dépourvu quand la bise est venue, ne peuvent abandonner les éoliennes.

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  • À quoi sert un syndicat d'enseignants?

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    xo tablet.jpgQuel incroyable conservatisme!

    À l'heure où tous les élèves ou presque pianotent à longueur de journée sur leur intelliphone (au fait, comment les profs de français nomment-ils le smartphone?), à l'heure où ils postent messages, images, sons et vidéos, tweetent, pardon gazouillent, chattent, pardon bavardent, vidéophonent et jouent sans se préoccuper ni des lieux ni des fuseaux horaires, les enseignants, du moins leurs représentants syndicaux romands, confis dans le mythe de la classe d'école à la Jules Ferry, s'inquiètent de la valse de leurs ministres de tutelle et de la possible mais peu probable accession de l'UDC Freysinger à la présidence de la conférence des ministres romands de l'Instruction publique.

    Hélas on ne rêve pas. La lecture de la liste des revendications des instits ne révèle absolument aucune réflexion ou ambition pédagogique quant à l'usage des intelliphones dans l'enseignement. Quel politicien osera mettre le bâton dans la fourmilière?

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