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Gestion publique - Page 102

  • 7% pour les légumes, 12% pour les médics

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    Légumes en carré.jpgLes Suisses et plus encore les Genevois, comme la plupart les habitants moyens des pays riches, dépensent plus pour se remettre en bonne santé que pour l'être et le rester. 7 à 8% du PIB pour se nourrir, bientôt 11 à 12% pour se soigner. Ce sont des moyennes évidemment. En chiffres, 30 milliards de bouffe et 50 milliards de médecine. Tout est dit.

    Et l'on vient nous seriner les oreilles sur les réserves des assureurs, alors que le Grand Genève est notoirement suréquipé en fournisseurs de soins. Il est vrai que la liberté du commerce et les intérêts bien compris des professionnels de tout bord sont bien trop puissants pour qu'un pauvre ministre, coincé dans ses étroites frontières cantonales, puissent...

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  • Sommes-nous tous des Sam-Suffit de Lully?

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    Victoire des intérêts locaux! Les habitants du fond de Lully, un temps menacés par les débordements de l'Aire, qu'une renaturation dispendieuse a remis dans un lit "naturel", ont réussi à tirer un frein (provisoire?) à la construction de 178 logements. En dénonçant l'urbanisme annoncé de leur commune, promise à doubler de population d'ici 2030, avec la bénédiction du plan directeur cantonal voté au forceps vendredi soir par une majorité hétérogène du Grand Conseil genevois, ils ont réussi à mobiliser les Bernésiens.

    C'est une claque pour l’establishment bernésien, dont l'un des membres éminents, un des rares maires à ne pas s'être rebellé contre la première mouture du plan directeur cantonal 2030, est candidat au Conseil d'Etat. 

    C'est une victoire pour tous ceux qui estiment que le canton croît trop vite. Sans trop s'avancer, on peut ce soir annoncer le refus de la densification des zones à bâtir, contestée par un référendum des propriétaires de villa. Genève continuera de loger ses travailleurs hors du canton.

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  • Peut-on se fier à un budget en période électorale?

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    Certes David Hiler n'est pas candidat à sa succession. Le ministre vert qui aura bénéficié durant ses huit années de règne d'une conjoncture remarquablement résistante, alors que l'Europe affrontait sa pire crise depuis les années 30, boucle ses deux législatures sur un pied de nez budgétaire de 400'000 francs. Quand la marge d'erreur entre le budget et les comptes se chiffre régulièrement en dizaines voire en centaines de millions de francs, il y a de quoi laisser songeur.Le futur ministre des finances ne manquera pas sans doute une fois élu de durcir ce budget électoral 2014.

    Hiler se saura d'ailleurs systématiquement trompé en bien, puisque ses comptes ont bouclé toujours mieux que ce qu'il avait prédit. Tant mieux pour nous, sauf que ce mieux a tout juste permis de stabiliser la dette à quelque 25'000 francs par Genevois.

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