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Démocratie - Page 262

  • C'est qui qui dirige? C'est Finma

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    pelli Fulvio photo.jpgPathétique d'entendre Fulvio Pelli ce matin sur Radio Cité se plaindre comme un gamin cabossé: "M'sieur le grand gros balaise là-bas, y respecte pas les règles du jeu!..." C'est la ligne de défense des défenseurs du secret bancaire, du président du parti radical suisse à l'avocat d'affaires genevois Carlo Lombardini hier soir au 19:30 de la TSR. Que répètent-ils tous? La Suisse ne défend pas les escrocs. Elle est prête à collaborer si on lui prouve qu'il y en a. Et voilà. On ne vous aidera évidemment surtout pas pour prouver qu'il y en a.

    Leur courroux effarouché fait peine à voir. Et signale une carence essentielle. Les défenseurs du secret bancaire n'ont plus d'arguments pour le défendre. Surtout lorsque que le secret bancaire consiste à échapper au fisc d'un pays démocratique. En ces temps étranges, où Dieu n'est toléré dans la cité que sous les traits muséographiques, éditoriaux ou théâtrales du jubilé Calvin, il est un peu piquant de voir la Suisse épinglée pour deux péchés capitaux: l'avarice et l'orgueil.

    L'avarice du capitaliste qui protège son bien d'un fisc diabolisé alors qu'il est l'expression (certes parfois dévoyée) du peuple souverain plutôt que de le partager.

    L'orgueil d'un pays, dont les élites, toutes pétries de protestantisme, sont convaincues que leur richesse et leur intelligence sont un don de Dieu.

    Certes, personne ne fera des Américains des parangons de vertu. L'Amérique serait plutôt le scorie d'un vieux monde qui n'hésite pas à inverser la célèbre formule du général Clausewitz «La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens.» Pour les Etats-Unis, la politique est la continuation de la guerre par d'autre moyens. N'est-ce pas déjà sous la pression de ses amis que la Suisse a dû modifier dare dare sa législation sur les délits d'initiés et sur les fonds juifs?

    Quant à la Finma...

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  • Un PDC bavard contre trois libéraux quasi cois

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    horlogerie.pngPrésident de Léman Bleu, mais aussi de la Fondation pour l'aide aux entreprises, Philippe Lathion n'a pas sa langue dans sa poche. Hier soir, au cours d'une conversation privée dans les studios de Léman Bleu, il a tout de go dénoncé l'attentisme des banques, UBS en particulier, riche des milliards des contribuables suisses, qui se permettrait de refuser des lignes de crédit à des PME pourtant cautionnées par l'Etat de Genève. C'est un comble! Un scandale, clame le bouillant Valaisan. Et d'énumérer les conditions d'une politique de sauvetage du tissu économique genevois.

    1) Le gouvernement doit d'urgence prendre langue avec les banques commerciales pour desserrer les conditions du crédit aux PME, notamment aux sous-traitants de l'horlogerie qui voient leurs carnets de commande se vider et les délais de paiement s'allonger. Sans quoi la liste des faillites va exploser ces prochains mois.

    2) L'Etat doit commencer par montrer l'exemple et payer ses factures à 30 jours et non à 120 comme c'est enconre trop souvent le cas.

    3) La FAE doit assurer une aide à la facturation pour aider les PME dont les créanciers se font tirer l'oreille.

    4) La FAE doit obtenir des moyens de l'Etat pour augmenter son volant de cautionnement et cas échéant pouvoir prendre des participations minoritaires.

    En face, trois libéraux un peu ébahis et presque cois.

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  • Forfaits fiscaux: la balle est dans le camp genevois

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    forfait fiscaux zh.jpgLes Zurichois ont-il aboli les forfaits fiscaux pour sauver le secret bancaire? L'avenir le dira. Mais le succès de l'initiative pour l’abrogation du forfait fiscal pour les millionnaires étrangers à Zurich, lancée par la Liste Alternative (AL) doit retenir l'attention. Ce résultat réjouit évidemment la gauche extrême et Josef Zisyadis sur son blog. L'événement aura sans doute quelques répercussions jusqu'au nord de Paris, où la LCR et Besancenot font ami ami et baptisent le nouveau parti anticapitaliste.

    Combien de mois avant que Solidarités, mouvement de la gauche anticapitaliste et socialiste de Suisse, qui a envoyé un message d'amitié au nouveau né français, ne lance pareille initiative à Genève?

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