Les Suisses ont vibré dimanche à l'exploit de leur icône nationale qui a finalement daigné jouer en équipe. Ayant ravi tous les autres trophées, il lui restait un dernier, la coupe Davis, à accrocher à son plastron, tels ces généraux d'empire couverts de médailles. C'est fait. La lutte fut belle. Celle du second surtout, Wawrinka qui le voulait ce saladier d'argent sans doute autant sinon plus que l'étoile Rog.
"On est des champions, on est des champiooonnnns, chantent les fans heureux de grappiller des bribes de bonheur. Point de sang sur le terrain, point de dopage, point d'esclaves, point de rapines. Dans la longue histoire des trophées et des triomphes, des vainqueurs et des vaincus, on dira que le sports remplace avantageusement la guerre.
Point d'hymne national non plus cet après-midi à Lausanne. Des applaudissements chaleureux, des mercis tout plein, des incroyables à la louche. La messe est dite. Une belle fondue moitié moitié.