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Seule au monde, grâce à l'enfer gamma?

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Capture d’écran 2014-10-24 à 20.55.20.pngLa curiosité des hommes est sans limites. Depuis Lucy (à propos j'ai bien aimé le film de Besson, même si ce n'est pas du grand cinéma) Adam ou quelques autres cousins, nous autres nous interrogeons sur le ciel sans fonds (si ce n'est la limite du temps depuis que notre monde bigbangua), on y cru voir des sphères peuplées de toutes sortes de créatures y distillant une musique céleste, puis une nuit profonde quoique non vide, piquée d'étoiles qu'on ne sut que récemment éloignées à des distances à jamais infranchissables car passées. Ces jours, des savants multiplient les planètes et voient des terres par milliers et donc des vies peut-être ailleurs...

Voilà que deux autres savants émettent un doute. Nous pourrions bien être seuls dans l'univers car les autres candidates à l'éclosion de la vie ont très vraisemblablement vécu un enfer, auquel nous avons échappé. C'est que, pensent nos deux savants, Piran et Jimenez cités par The Economist de cette semaine, notre soleil est un peu éloigné du cœur de la voie lactée, où les collisions de supernovae ou de naines blanches surviennent aussi fréquemment que des billes dans un préau d'école.

En effet, expliquent-ils, des collisions jaillissent les rayons les plus énergétiques de l'univers, les rayons gamma que les amoureux de Black et Mortimer connaissent bien. Des rayons destructeurs de la couche d'ozone et de la vie en surface.

Bref, postulent nos deux experts, les éventuels survivants de la douche gamma sont sûrs d'être grillés par les rayons uv, vu que l'ozone, disparue, ne filtre plus. Donc, exit la vie sur les terres promises trop proches du coeur de l'enfer. Il semble, ajoutent nos producteurs de l'hypothèse ,qu'en vieillissant une galaxie augmente sa composition en métaux (tout ce qui n'est pas hydrogène et hélium) réduisant d'autant l'énergie des collisions. Rebref, nous serions donc la première terre à abriter la vie et peut-être bien la seule.

On attend avec impatience lacometage (de atterrissage ou alunissage) de Philae le 12 novembre prochain qui nous dira peut-être su les biques de la vie sont étrangères à notre bonne vieille planète bleue.

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