L'Ascension marque un temps fort dans la religion chrétienne. Celle, où Dieu qui avait fait le ciel et la terre, commandait les éclairs et les tempêtes, donnait la vie et la mort, intervenait pour un oui ou pour un non dans les affaires humaines, décida de se retirer pour laisser ce vide où la liberté des humains a pu s'épanouir. Un cadeau irréfléchi pour les uns qui ne cessent de nous rappeler que chacun de nos pas sont prédestinés ou programmés quelque part dans les cieux, un cadeau merveilleux pour d'autres qui le font fructifier avec précaution, un cadeau empoisonné pour d'autres encore qui considèrent que l'humain n'est pas capable de gérer la terre et la création...
Récemment la déclaration du président du Parti démocrate-chrétien suisse sur les coûts des soins des patients en fin de vie a défrayé la chronique. Le site internet des Quotidiennes - un regard de femme sur l'actualité - a eu la bonne de poursuivre le débat. Samedi dernier, la Tribune a publié une page dont je vous recommande la lecture. Vous pouvez la télécharger en cliquant ici. J'en retiens deux éléments sur ce sujet délicat dont j'ai déjà parlé.
- Une majorité des personnes qui ont répondu au sondage (lequel n'est certes pas représentatif, juste peut-être indicatif) est d'accord avec Christophe Darbellay.
- Le porte-parole de l'évêque bouillonne d'indignation et demande au PDC de supprimer le C de son étiquette.