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Dans quel état j'erre - Page 123

  • Obama de Chicago, Daley city

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    daley.jpg"Barak Obama n'est ni une fleur, ni un tas de fumier, ni un chevalier sans peur et sans reproches. Il n'est pas non plus un naïf ou un idéaliste utopique. Il compose, il s'arrange, il manoeuvre, il manipule, il utilise, il manigance, il est un tacticien chevronné, un poilitiien froid et calculateur, sans états d'âme, un orateur brillant entouré de conseillers redoutables."

    Le portrait que dresse le reporter François Hautter du président américain et de ses liens avec le clan Daley, tout puissants maires de Chicago, "la patrie des individus déraisonnables pour lesquels rien, mais rien n'est irréalisable" est une morceau de journalisme engagé qui, s'il n'est pas nouveau a le mérite de tempérer notre obamania tendancielle. Un carnet de rouge à lire dans le Figaro de ce jour et des jours prochains.

    "Il [Barak Obama, dont le journaliste John MacArthur dit dans Une caste américaine, les élections aux Etats-Unis expliquées aux Français "Vous ne pouvez pas faire partie du caln Daley si vous n'êtes pas malhonnête."] Barak Obama dispose d'un pouvoir exceptionnel à Washington, cette ville que beaucoup surnomment "Hollywood pour les gens laids". Je m'envole pour l'y rejoindre."

  • La croisade incognito de Pierre Farine en terre vaudoise

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    gaston lagaffe.jpgJe suis de nature plus pile que tri.  De temps en temps, j'empile et je dépile mes piles. Et j'y trouve et y retrouve des papiers enfouis ou négligés, mais conservés. Trois exemples ce matin:

    - le prix du génie,
    - la croisade incognito de Pierre Farine en Pays de Vaud et
    - l'avenir des friches ferroviaires.

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  • Calvin de Pierre

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    ge en flammes.jpgJe ne me suis pas ennuyé, j'ai même passé un bon moment hier soir au parc des Bastions devant le Mur centenaire des Réformateurs, fermé aux yeux d'une audience bien sage par de grands blocs de pierre, le temps - trop court en regard de la force du personnage - que le jeu des acteurs ne sculpte un Calvin au fond très conforme à son image de seigneur taliban*, le terrorisme international et l'asservissement des femmes en moins, le prosélytisme également chevillé au corps.

    Un Calvin un peu coincé, très protestant genevois, nonobstant le Cantique des Cantiques qu'il impose dans le canon de la Bible contre l'arien Castellion et qui donne lieu à un très prude quiproquo avec sa mie Idelette. Un Calvin saisi par le doute, la peur de la putréfaction des corps et de la mort si commune alors, passionné par la science de Copernic et qui impose l'étude des classiques contre des pasteurs trop zélés, un rien bornés de la vénérable compagnie, et des hommes volontiers paillards et âpres au gain du Consistoire et du Conseil.

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