Demain jeudi, les fans de ce qui se trame dans les coulisses politiques verront sur la RTS les deux derniers épisodes de Borgen, le feuilleton culte, en trois saisons et cinquante-huit épisodes, qui raconte les intrigues d'un gouvernement danois inventé, de sa cour de prétendants, de premiers et de seconds couteaux, sur fond d'alliances et de divorces, de maris volages et de femmes jalouses, le tout sous l'oeil gourmand de médias en compétition.
Je n'ai vu que deux épisodes de cette saga nordique, dont notre ex-Monsieur cinéma suisse, le Genevois Nicolas Bideau, veut importer la trame et les artisans sur le bord du Léman pour raconter les intrigues de la Genève internationale, dans l'espoir de la dérider un peu (dans le sens de l'humaniser et de la rajeunir...). Une excellente idée à suivre...
Air du temps - Page 132
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Borgen n'est pas la Tour Baudet ni l'Elysée
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La Cité et DP: 50 ans et un monde les séparent
Corespondant de la Tribune à Paris, blogueur et écrivain, Jean-Noël Cuénod a accepté de succéder à Fabio Lo Verso à la tête de La Cité notamment parce que le rythme mensuel que va adopter ce journal, qui faisait mine de s'inscrire dans les pas du Monde Diplomatique, lui paraît mieux adapté au genre de journalisme qu'il veut et peut conduire. Un bimensuel est encore trop attaché à cette actualité qui, plus que les éditeurs, imposent son agenda et ses priorités aux journalistes.
Domaine public est un bimensuel depuis son lancement le 31 octobre 1963. Quelque 2000 éditions sur la politique et la société. Un regard sur la Suisse d'abord, la Suisse romande et le monde.
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Zut, la science devient incroyable!
Dans une note récente, j'évoquais le mot prêté au patron de presse Pierre Lazareff, directeur de feu France Soir! qui n'hésitait pas à dire qu'une information fausse faisait deux informations, la fausse et sa rectification. Un jour plus tard, l'hebdomadaire britannique The Eonomist, que je télécharge deux jours avant sa parution en kiosque, fait sa une sur la science qui ment et qui ment de plus en plus, en pensée, en parole, par action et par omission, comme on disait autrefois (n'est-ce pas Anastase!).
Le mal ne frappe pas que les sciences molles dont les résultats sont difficilement reproductibles mais aussi les sciences dures comme les biosciences, assure The Economist dont le long article, désormais publié sur le net sous le titre How science goes wrong, cite plusieurs sources. Amgen, par exemple, a constaté que seulement 6 de 53 découvertes sur le cancer étaient en fait reproductibles. Or que vaut une science, donc une connaissance, que l'on ne peut pas expérimenter?