Pauvre Genève! Jetée à cause de son histoire et de l'étroitesse de son territoire dans un débat débile. Les frontaliers n'existent que parce que la cité est une presqu'île dans une région qu'elle a toujours ingnorée voire snobée. Ajoutez le nationalisme, voire le localisme, qui a façonné et façonne encore l'Europe en un puzzle de baronnies jalouses, conservez encore un système politique qui nie la réalité de vie des gens mais donne une prime au poujadiste du XXIe siècle. Et vous obtenez le maigre brouest qu'un directeur d'hôpital touille.
Il suffit de superposer le canton de Zurich sur celui de Genève pour comprendre que le problème des frontaliers n'en est en réalité pas uns. (cliquez sur la carte pour l'agrandir)