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  • Les Genevois votent pour le CEVA. Normal!

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    ceva accepté.jpgMoins de 60% de oui aurait été une vraie claque pour la classe politique qui, de l'extrême gauche à la droite, était favorable à la liaison Cornavin Eaux-Vives Annemasse. Avec 61,5%, la claque n'est pas passée loin. Genève aura donc un CEVA, dont le tracé, dessiné à la fin du XIXe siècle, ne dessert correctement ni l'hôpital, ni l'Université, ni les cités satellites, ni l'aéroport. Qu'importe, on construira un tunnel de trois cent mètres pour entrer à l'hôpital et on changera de train à Cornavin pour aller à Cointrin. Quant aux cités satellites, leurs habitants auront bientôt tous leur tram qui les convoiera au centre ville.

    Le CEVA n'est pas cher, puisque, comme l'a affirmé Guy Mettan président du Grand Conseil lors du débat de la Tribune, les Genevois n'en supportent que 47% de la facture (sans compter les aménagements de surface à la charge des communes et du canton), le reste c'est Berne qui le finance. Pas sûr que l'augmentation de la facture de 50% entre 2002 et 2008, convaincra la Confédération de continuer à investir dans les trams. L'avenir le dira.

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  • Deneys - Halpérin: le choc de l'Athénée

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    DENEYS_55_-JPEG.jpghalpérin.jpgPénétrer dans les salons du Palais de l'Athénée, juste à côté de la Mairie de Genève, c'est pénétrer dans l'histoire de Genève. Hier soir, la passe d'armes verbale qui a opposé le député socialiste Roger Deneys au président du parti libéral Michel Halpérin sur le thème "Vouloir payer moins d'impôt, est-ce moral?" a eu lieu dans le grand salon tiré d'un tissu pourpre rehaussé de portraits d'illustres genevois, où fut signé l'acte de fondation de la Croix-Rouge.

    La joute verbale était organisée par la classe de l'industrie de la Société des arts. Elle n'a pas fait couler le sang, même si le ton était vif et les propos parfois mordants. Roger Deneys n'hésite pas à qualifier un grand industriel de délinquant fiscal lorsque celui-ci décide après avoir vendu son entreprise de s'installer à Gstaad, villégiature où la fiscalité est plus douce. La concurrence fiscale que se livrent les communes et les cantons est-elle morale, s'interroge ce patron d'une PME membre de l'association des patrons progressistes?

    Michel Halpérin s'insurge. "Dites-moi où commence la justice fiscal, à  quel taux?" Et l'avocat de brosser à grands traits l'histoire de l'impôt. Au début, c'est par la rapine et le butin de guerre que le prince remplissait ses caisses. Vient le temps des fermiers généraux, puis celui de l'impôt proportionnel et enfin de l'impôt progressif. "L'argent est au bout du fusil", clame l'avocat qui tempère un peu plus tard ses propos en jurant qu'il n'est pas contre l'Etat social moderne.

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  • "Vouloir payer moins d'impôt, est-ce moral"

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    sté des arts.jpg"Vouloir payer moins d'impôt, est-ce moral" Etrange question n'est-ce? C'est celle que soumet au débat ce soir à 18 h en son Palais de l'Athénée la vénérable Société des arts et plus particulièrement sa classe de l'industrie & de commerce.

    Etrange question, car la réponse est évidemment positive. On ne peut reprocher à personne de s'engager en politique pour, si c'est son choix politique, réduire la pression fiscale et même la réduire à zéro. Au fond les anarchistes se portent très bien sans Etat et le communisme dans sa forme pure propose une nation sans Etat.

    On est certes dans l'extrême - que l'on ne saurait qualifier d'idéal - et ce n'est vraisemblablement pas là que nous conduira le débat de ce soir. Seront opposés l'avocat et président libéral Michel Halpérin et le directeur d'une petite entreprise de services informatiques et député socialiste Roger Deneys. J'aurais le plaisir d'animer ce débat.

    Moins d'Etat (moins d'impôts), ce fut un temps le slogan du Parti radical suisse dans la foulée des libéraux Thatcher et Reagan.

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