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  • Schwaller victime du Kultukampf?

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    levrat 19.30 15 sept 09.jpg"Ite missa est!" comme dirait Pascal Décaillet. Vingt-cinq socialistes voteront pour le PDC Schwaller, une quinzaine pour le radical Burkhalter. Les jeux sont-ils faits? On peut penser en effet que la messe est dite.

    Ce qui laisse songeur, mais en dit long sur la Suisse profonde, c'est l'argument évoqué ce soir au 19:30 par le président fribourgeois du Parti socialiste suisse. Certains socialistes- a-t-il dit en substance, voteront contre Urs Schwaller en "raison de convictions profondes qui datent du Kulturkampf". Le Kulturkampf? L'événement remonte aux années 1870.

    Une génération après la crise du Sonderbund qui faillit se transformer en guere civile entre les cantons montagnards catholiques, conservateurs et les cantons urbains, radicaux et républicains et se termina par la prise du pouvoir des radicaux à Berne et dans plusieurs cantons, la déclaration de l'infaillibilité pontificale au Concile Vatican I provoque la rupture avec Rome des catholiques chrétiens. Politiquement les radicaux enfoncent le clou dans la chair des papistes. Là où le Freisinn est majoritaire, comme à Genève, il soutient la dissidence des catholiques libéraux. Rome se raidit alors dans une position très opposée au modernisme, aux régimes républicains démocratique, volontiers anticléricaux, à l'émergence du socialisme et de la pensée marxiste.

    Cet anticléricalisme plus ou moins combatif est au coeur du Kultukampf.

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  • Ouvrez les prisons!

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    champ dollon.jpgAller à contre-courant c'est prendre le risque d'être inaudible! Pourtant tous les connaisseurs du sujet le disent: la prison, surtout quand elle est surpeuplée, est une fabrique à délinquants. Mais notre société bien-pensante, apeurée, vieillissante, préfère l'aveuglement et le tout sécuritaire. Les caméras vidéos pullulent donc (et pas que sur le domaine public), la traçabilité devient la règle (à quand la puce implantée à la naissance?), les sociétés de gardiennage ne connaissent pas la crise, le principe de précaution tourne à plein régime. Les radicaux font de la surenchère électorale. Même le parti socialiste réclame plus de policiers. En France, Sarkozy, dit-on déjà, joue sa réélection sur la question sécuritaire et "l'humanisation des prisons".

    Et pourtant il faudrait ouvrir les prisons et donner du travail aux condamnés (et au présumés innoncents qui peuplent la prison genevoise de Champ-Dollon en attente longue parfois d'un procès expédifif parfois). Ouvrir les prisons et créer des emplois. Sans tomber dans la caricature de ces bagnards américains enchaînés, habillés à la Dalton, coupant des herbes sèches le long de routes infinies.

    Durant des années, on a en Suisse enfermé les objecteurs de conscience, qui refusaient de faire leur service militaire. Puis on les a mis au travail. Aujourd'hui le quasi libre choix crée une (petite) hémorragie dans les bataillons qui émeut - à tort - le recruteur en chef de l'armée.

    N'ya-t-il pas moyen pour une partie des prisonniers qui s'entassent dans nos prisons et s'y désespèrent de trouver semblables solutions?

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  • Martine au Palais!?

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    trois femmes au pouvoir le matin 14 spet 09.pngQui sera le prochain conseiller fédéral? Pas un info-pile, pas un canard qui ne pose la question! J'avais parié sur Pelli le jour de la démission de Couchepin. Le Tessinois a soit des casseroles soit une déveine totale ou les deux. Comment un président de parti peut-il rater ce qui est pour tout politicien qui se respecte le couronnement d'une carrière? L'histoire de ce valse radicale à mille temps reste à écrire. Sauf coup de théâtre final. Une qui doit encore se demander pourquoi elle n'est pas dans le ticket final a dû avoir un relent d'amertume en lisant Le Matin ce matin. [cliquez sur la vignette pour l'agrandir]

    Trois femmes dominent le classement des politiciens que les Suisses voudraient voir jouer un rôle politique important à l'avenir. Doris Leuthard arrive en tête. Les Suisses ne lui font pas porter le poids de la crise. Elle doit une fière chandelle à Merz. Evelyne Widmer Schlumpf arrive deuxième et fait la nique à l'UDC. Calmy-Rey enregistre un recul de 7 points par rapport à l'an dernier mais défend sa troisième place juste devant Maurer qui a su prendre ses marques par rapport à son parti. Trois femmes dominent la vie politique suisse! Qui l'aurait cru il y a quelques années encore?

    Bon dernier dans les 15 personnalités qui font la politique suisse, Couchepin, qui faisait ce soir la première de l'émission commune de Léman Bleu et de La Télé sensée faire de l'ombre à Mise au point.

    Certes Martine n'est pas citée dans la bande des 15, mais Lüscher, Burkhalter et Schwaller non plus.

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