Deux jours à Bâle pour voir van Gogh et Giacometti (le business de la culture draine des foules impressionnantes qui paraissent un brin zombisées).
La ville qui a l'ambition d'accueillir les "JO" de l'architecture en 2020 est un patchwork d'immeubles de tous âges souvent sans grand caractère. Très vite les faubours sont atteints, faits de maisons alignées avec des petits jardins. Seul le front du Rhin qui creuse un fossé impressionnant donne à la cité rhénane une allure urbaine. La vieille ville patricienne est agréable et austère. Non loin, vers le nord, la tour de la Foire dresse sa façade de verre, auquel répond les cheminée des usines chimique vers l'ouest. Les trams verts cru et jaunes poste font la queue leu leu dans la Freiestrasse et sur la Marktplatz, où l'altier Rathaus rouge du XVe est flanqué de bâtiment des années 50 bons à dynamiter.
A quelques pas la 30e fête du Klosterberg bat son plein. Un souk international, principalement africains, des stands alimentaires des bars qui se donnent des airs d'Ibiza. Une chouette ambiance. Le pasteur a installé un toboggan dans son église où l'entrée est à 7 francs pour les enfants et c'est gratuit pour les parents. Mais le clou de la fête est ailleurs et a quelque chose à voir avec la taxe poubelle