Science et Vie de ce mois de mars publie un intéressant dossier sur l'illusion des énergies dites douces. écologiques et renouvelables. Le dossier noir des énergies vertes démontre que le pétrole n'est pas prêt d'être remplacé et que les éoliennes, l'hydroélectrique, le photovoltaique et les agrocarburants sont loin d'être aussi verts qu'on le dit.
Le dessin ci-dessus tiré de cette excellente brochure de vulgarisation scientifique montre l'espace nécessaire pour couvrir les besoins de la ville de Paris selon que l'on recourt au nucléaire (0,2 km2) au solaire (91,1 km2) à l'hydroélectricité (364,5 km2), à l'éolien (454 km2) ou à la biomasse (3037 km2).
Ce qu'on oublie souvent aussi, c'est que le solaire, comme l'éolien fournit une alimentation intermittente, pouvant créer des surcharges ou au contraire des délestages difficiles à gérer ou nécessitant la mise en oeuvre de contre mesure (usines à gaz ou barrages).
Intéressant également de constater que le scénario Greenpeace 2040 compte encore sur l'apport des énergies fossiles pour les deux tiers de la consommation.
A noter que du côté du pétrole ressurgit régulièrement - info ou intox? - la théorie du pétrole abiotique (voir ici et ici et encore là). Un secret russe, paraît-il, qui explique que le pétrole n'est pas le résultat de la transformation de la matière organique, mais le résultat d'une synthèse à partir de carbone et d'hydrogène réalisée à très grande profondeur sous des conditions de chaleur et de pression gigantesque. Bref, le pic du pétrole serait un mythe et à condition de forer profond, l'humanité disposeraient de réserve pour quelques siècles encore. De quoi réchauffer le climat même pour les sceptiques comme moi qui ont quelques doutes à ce sujet.