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  • Blocher derrière Widmer-Schlumpf

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    116 voix pour la Grisonne Widmer-Schlumpf et 111 pour Christoph Blocher, la baffe est cinglante au premier tour pour le chef de l'UDC. Total 217 voix. Que vont voter les 29 parlementaires qui n'ont voté ni pour l'une ni pour l'autre?

     

  • Couchepin, la prime à l'anti Blocher

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    Et de quatre!

     

    Leuenberger 154 voix, c'est modeste mais conforme au personnage et à sa situation de doyen du collège gouvernemental. La question désormais est démissionnera-t-il en même temps que Pascal Couchepin en 2009? Pas très bon pour cette excellent orateur aussi bien en allemand qu'en français.

     

    Couchepin 205 voix. Une bonne surprise pour le Valaisan tête de turc vedette de la soupe est pleine. Un coup de chapeau à son courage politique. C'est le seul qui ose dire des vérités qui dérangent (la retraite à 67 ans et Blocher graine de fasciste). Mais ce satifecit parlementaire est le chant du cygne d'un magistrat qui quittera le Conseil fédéral en 2009 ou peut-être en 2010 si Blocher est président du pays en 2009. Ce vote lui permettra peut-être de relancer la réforme du collège gouvernemental.

     

    Schmid 201 voix. Encore un clin d'œil sans frais à l'UDC blochérienne. On l'aime bien notre bouvier bernois, même s'il n'a pas le charisme de son ami Ogi.

     

    Calmy-Rey 153 voix. Pas terrible pour la chouchou des Suisses qui a mieux réussi sa tournée des popotes nationales que la mise en orbite d'une nouvelle diplomatie suisse et qui patauge toujours dans la redéfinition d'une coopération au développement adaptée à la mondialisation.

     

     

  • Où est le pouvoir politique en Suisse?

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    Blocher sanctionné, mais Blocher président de la Confédération en 2009!

     

    La corrida est lancée à Berne dans l'indifférence curieuse d'une population qui n'a pas son mot à dire. Et dont un tiers pourrait se sentir frustré si d'aventure, mais je n'y crois guère, le tribun zurichois devait morde la poussière ce matin. Car l'UDC doit une grosse partie de son succès électoral à l'ancien patron d'Ems Chemie et à sa campagne très pipole.

     

    Tous ces jeux florentins pourquoi? pour quelle politique? se demande aussi le peuple à peine amusé par le vibrionnement parlementaire. Là le message est beaucoup plus difficile à décrypter. C'est qu'en Suisse le pouvoir politique est diffus. Tout le contraire de la France où tout découle du sommet de la pyramide. Et la charnière est au Parlement. C'est lui qui fait et défait les roitelets du Conseil fédéral. Chez nous, le réseau règne en maître et le réseautage est un art appliqué. Très branchée au fond notre démocratie, non?!