L'Etat de Genève va investir 30 millions de francs dans les trois à quatre prochaines années pour offrir aux Genevois une dizaine de prestations en ligne. Le conseiller d'Etat Mark Muller a fait cette annonce à l'ouverture de la 17e journée des Technologies de l'information qui a lieu cet après-midi à l'Ecole d'ingénieurs de Genève. Le projet de loi sera déposé avant la fin de l'année et devrait "permettre à Genève de rester dans la locomotive des TIC, les technologies de l'information et des communications".
Patron de ce secteur, le libéral a cité le vote électronique et le SITG comme un succès de l'Administration genevoise. Le premier est toujours en phase de test et le second ne place plus Genève parmi les leaders dans ce domaine de la géoréférence.
En fait, le fédéralisme suisse est un véritable handicap dans la course que mènent les administrations publics du pays pour être réellement en ligne et pour réaliser le fameux guichet virtuel. L'affaire préoccupe les parlementaires depuis quelque temps sans grand changements jusqu'à présent. En 2005 eter Vollmer déposait une motion intitulée Cyberadministration suisse: zéro point? qui en dit long.
Ce sont moins les obstacles techniques ou financiers qui entravent ce dév eloppement que les lois, les règlements, les moeurs et la culture administratives qui sont en cause. Données incohérentes, manquantes, non coordonnées, structures administratives extrêmement variées, chaque canton et parfois chaque commune semble s'ingénier à créer une montre complexe que des services aux publics facilement accessibles en quelques clics. Bon courage Monsieur le conseiller d'Etat!