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  • C’est notre faute, c’est «Hd» kill dit

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    D6BBE879-5205-4D49-9CC1-82E281174330.jpegLa pandémie sera en août un passé simple, estime notre ministre suisse de la santé. Sans doute l’hiver favorisera-t-il ici et là quelques foyers épidémiques. De quoi échauffer les gazettes. Mais il y a fort à parier que l’agenda politique sera revenu au monde d’avant, soit au réchauffement climatique. «H, pour haute définition de son petit nom Heidi, est déjà sur les charbons ardents. Le joueur pur (entendez pure player) de la médiasphère genevoise, bientôt inclus dans Le Temps, lance ce jour son «tableau de bord pour suivre les indicateurs du climat en data». 

    La chose, à suivre ici, se décline en quatre temps:  1) Le climat se dérègle, 2) C’est notre faute, 3) De nouvelles menaces, 4) Les actions à mettre en place. 

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  • L’info à la RTS: sans goût et sans histoire

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    443C2E25-1859-4381-8E6C-A15F13FBFBDC.jpegA suivre notre chère RTS, que nous n’avons pas la liberté de quitter, contrairement aux autres journaux imprimés ou en ligne, le monde va mal. Ses journalistes - heureusement pas tous - nous le répètent en boucle. Certains y mettent le ton, qui souvent fait la chanson. Féminicide, discriminations de genre, sans abris menacés de se retrouver à la rue, catastrophes climatiques imminentes, pesticides, Covid, Gaza, dont Mise au point nous livre ce soir un reportage unilatéral. Et bien sûr cet abandon de l’accord cadre avec l’UE, une catastrophe forcément. Une décision incompréhensible  du Conseil fédéral que l’on somme de présenter un plan B. Au fait, avez-vous vu le cours du franc vaciller?

    Egrenée au quotidien, l’information prend des tonalités de fin du monde ou de fin d’un monde. La nostalgie d’un passé mythifié et d’un avenir redouté est-elle la mesure de nos reporters?

    C’est peut-être qu’ils oublient ou qu’ils ne savent pas ce qu’était ce fameux passé. Mais en le cachant, ne fabriquent-ils pas des news biaisées, excessivement alarmistes, attrape-nigauds?  

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  • Jules-le-Rouge était-il un empoisonneur?

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    John Genecand, paysan à Bardonnex, a été porté en terre lundi dernier à Compesières par ses amis. Il était un petit peu connu pour ses volailles qu’il présentait au marché concours annuel de Carouge. Il fut un paysan consciencieux. Dans l’hommage rendu, sa soeur et ses neveux ont noté le soin qu’il a mis à semer son blé, à planter ses légumes bien droit, à désherber ses cultures maraîchères à la ratissoire. Comme tous les paysans nés avant guerre, il a rempli le mandat que la population suisse avait confié à l’agriculture: nourrir le pays en produisant du bon lait, de la bonne farine, de belles pommes de terre, de beaux fruits sans taches ni pourriture, des carottes bien droites et des salades bien vertes. 

    Les champs de John étaient propres, sans folle avoine, sans vulpin, sans chardons, sans gratterons. Sans bleuets ni pavots non plus. Telle était la campagne de la seconde moitié du XXe siècle, la campagne de nos pères et grands-pères, celle mon père Jules, dit Jules-le-Rouge. Étaient-ils des empoisonneurs, ces paysans nourriciers?

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